Charte de QDLF

Charte — Pour que demeure la France

Aucune formation politique ne proposant sans équivoque la totalité des changements qui s’imposent si l’on veut sauver le pays, et devant l’inutilité de fonder un parti de plus qui n’ajouterait que de la division à la division, nous entendons peser sur tous les partis en lice en vue d’en obtenir, dans toute la mesure du possible, des engagements sans ambiguïté sur les différents points de cette Charte pour que demeure la France.

Plus nous serons nombreux et actifs, plus nous rassemblerons nos concitoyens sur des objectifs essentiels, plus nous aurons de chance de devenir les acteurs du changement profond et urgent nécessaire à notre pays.

« Les mots justes, trouvés au bon moment, sont de l’action » Hannah Arendt

A – Immigration & Assimilation
Il n’est pas possible de devenir Français, ou de le rester, si l’on vit comme un étranger dans le pays, qui pis est en adversaire de son histoire, de son destin, de sa culture historique, en conquérant passif ou actif.

Immigration : arrêt total de toute immigration indésirable – fin du droit du sol, fin du regroupement familial, fin des acquisitions indirectes ou automatiques de la nationalité française, sans exigences, fin de tous les avantages, facilités ou « accommodements » en tout genre accordés aux populations en provenance de l’immigration massive subie depuis des décennies et jamais choisie démocratiquement — restriction sévère du droit d’asile et de tout autre moyen d’immigration non choisie — application stricte de la loi pour toutes les personnes en situation irrégulière — déchéance nationale et renvoi sans faiblesse de tout délinquant ou contrevenant au contrat national et social français.

Assimilation : retour à l’exigence d’une assimilation complète, visible, sincère, sans ambiguïté et sans retour, pour toutes les populations issues de l’immigration — abrogation des lois, décrets, arrêtés et règlements ou « arrangements » communautaristes — fin de tout communautarisme autre que propre à la société française traditionnelle et à sa longue histoire — réinscription de tous dans cette histoire et ce destin français : refrancisation, des mœurs à la langue, de la culture aux comportements, des prénoms aux pratiques sociales, sinon : retour aux origines préférées, soit : remigration

B – Souveraineté & Institutions, Citoyenneté
La citoyenneté française ne peut s’évaporer dans une citoyenneté européenne ou mondiale fictive, la France n’est pas un lieu-dit, ni un hôtel. Il n’y a de possibilité politique que là où il y a peuple, il n’y a de peuple qu’au sein d’un pays d’une histoire, d’une civilisation.

Souveraineté : il n’est de pays qui compte et qui demeure que celui qui assume son destin en propre : renégociation ou abandon des traités qui ont fait perdre sa souveraineté à notre pays, dans toutes ses modalités — reconstruction de nos armées — redéfinition d’une politique étrangère indépendante — fin des zones de non-droit ou des îlots sécessionnistes au sein de notre territoire.

Article 3 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément ». La souveraineté exercée par la technostructure européenne (et au-delà), sur la réglementation et la loi française, est donc illégitime.

Institutions : revenir à l’esprit et à la lettre, simplifiée et modernisée, de la Vème République (septennat ; développement de la pratique du référendum, y compris d’initiative populaire ; rétablissement d’une interprétation non faussée idéologiquement des principes constitutionnels — convocation d’États généraux modernes pour refonder notre contrat social et politique — réduction du nombre des parlementaires et des élus, baisse de leurs rémunérations et suppression de leurs avantages corporatistes, suppression du droit de mise en disponibilité — limitation des carrières politiques et publiques — réarticulation du niveau local et du national (décentralisation administrative & centralisation politique ; nouvelle carte du territoire s’appuyant sur les provinces traditionnelles autant que sur l’évolution des métropoles) — fin des droits exorbitants (et des subventions clientélistes) accordés à des organisations et associations échappant au contrôle démocratique.

Citoyenneté : La citoyenneté est faite de devoir moral, de dévouement et d’intégrité, s’inscrivant dans une communauté de destin et une histoire partagée — faute de quoi elle n’est rien.

Développement d’un service civil — interdiction du cumul de plus de deux mandats, limitations à leur renouvellement — conditions d’inéligibilité durcies — interdiction des budgets de fonctionnement déficitaire.

C – Éducation Nationale, Culture & Médias
Un peuple sans mémoire de ses œuvres est sans avenir.[/i]
« C’est justement pour préserver ce qui est neuf et révolutionnaire dans chaque enfant que l’éducation doit être conservatrice » Hannah Arendt

Éducation Nationale : l’éducation est l’affaire de la famille, l’instruction, et elle seule, celle de l’école — refonte totale de l’institution, sur tous les plans — remise en selle de l’enseignement des connaissances, notamment de la langue française, de l’histoire de notre pays, de sa culture et de ses origines gréco-latines, selon des principes pédagogiques éprouvés de longue date — fin du pédagogisme et départ de ses thuriféraires criminels, liquidation du corps des inspecteurs — fin de toute propagande idéologique dans les enseignements — reprise de la tradition d’excellence de l’école dès le primaire — fin du collège unique, développement de l’apprentissage, réévaluation des diplômes, sélection sévère dans le supérieur associé — le tout associé à un fort système de bourses et d’aide individuelle — fin de la « cogestion » avec les syndicats.

Culture : fin du « tout culturel » et de la rebellitude subventionnée, renouveau du grand style faisant époque dans la commande publique — articulation exigeante entre accès pour tous et préservation du caractère singulier des œuvres — grande politique patrimoniale — limitation drastique de l’expression publicitaire dans tous les domaines — obligation de respect des formes et des rôles dans la vie publique — défense et illustration de la langue française et création des conditions pour la reconquête de son excellence.

Médias : les budgets de la télévision et des radios publiques seront révisés en fonction d’une reconcentration des moyens — une chaîne publique de télévision et de radio exclusivement réservée à la culture authentique sera créée — il sera mis un terme aux abus de position politique dominante — la neutralité des journalistes sera exigée et le respect en tout point du débat réellement contradictoire ; tout manquement manifeste à la déontologie sera sévèrement puni — remaniement du CSA afin de représenter un large éventail des courants d’idées, sur tous les plans — suppression des aides à la presse écrite — interdiction des positions monopolistiques.

D – Autorité & Liberté
Là où la force est employée, l’autorité a échoué

Autorité : rétablissement sur tous les plans du principe d’autorité et de responsabilité (dans tous les secteurs, notamment le secteur public) — affirmation des rôles publics et des conventions sociales, dont la politesse est l’aboutissement, confinement à la sphère strictement privée du laisser-aller soi-mêmiste.

Liberté : d’opinion, de pensée, de parole, d’expression, de critique — fin des prérogatives d’associations dénonciatrices et accusatrices, fin des censures et oppressions, fin des lois « mémorielles » et liberticides — sanctuarisation de la liberté du citoyen face à l’État et à l’envahissement technico-numérique — rupture avec la logique du « tout ce qui n’est pas interdit est obligatoire ».

E – Justice, Ordre & Sécurité
« Aimer la liberté, c’est aimer l’ordre qui en est à la fois la conséquence et la garantie. » Émile de Girardin

Justice : désidéologisation complète de l’institution judiciaire : suppression des syndicats de magistrats, réforme complète de l’École Nationale de la Magistrature — coup d’arrêt à la régression politique vers un « gouvernement des juges » — fin de la soumission à la moraline sociétale, en faveur du droit positif. Contrôle des juges par une instance extérieure à l’institution : jugeant au nom du Peuple français, les magistrats ont à lui rendre compte — fin de la judiciarisation potentielle de toute relation et du juridisme à tout crin — fin de l’impunité, quelle que soit la peine.

Ordre & Sécurité : rétablir l’ordre républicain partout, adapter les moyens et réponses policières et judiciaires à la réalité de la situation — constitution d’une Garde Nationale citoyenne complémentaire à l’armée pour la sécurité intérieure — redonner au citoyen le droit et la possibilité d’assumer la défense de ses proches et de ses biens chaque fois que l’État n’y pourvoit pas, présomption de légitime défense — réaffecter les forces de l’ordre aux territoires de non-droit qui échappent aux lois de la république et libérer les citoyens qui les respectent de leur zèle compensatoire.

F – Économie, Social, Fiscal & Administration
L’homme est une création du désir et non du besoin.

Fin simultanée de tous les « privilèges » et de toutes les situations d’exception, quels qu’en soient les bénéficiaires, dans le cadre d’une refondation sociale au titre de l’Égalité, de la solidarité, et de la dynamique collective. Libéralisation économique dans un cadre national, et défense de ce dernier, et blocage de toute extension sans limite du domaine de l’économisme.

Administration : remise à plat générale de la fonction publique et territoriale (simplification, modernisation, optimisation) — dégraissage de toutes les structures vaines et coûteuses — réduction du nombre pléthorique des fonctionnaires — réforme de l’ENA et des parcours menant à la fonction publique — renforcement des contrôles de l’usage de l’argent public à tous les niveaux — simplification et remise à plat radicale de toutes les réglementations.

Économie, Social, Fiscal
: impôts : participation de tous, si modeste soit-elle, et remise à plat générale avec une « flat tax » légèrement modulée —fin des subventions publiques et avantages accordés aux associations à vocation humanitaire, sociale, sociétale, culturelle, cultuelle — lutte contre le travail illégal et ses filières — rééquilibrage et simplification du Code du Travail — réforme de l’indemnisation du chômage (dégressivité et adaptation), intégration des régimes de retraite particuliers ou spéciaux sur le régime général — financement public des syndicats ramené en deçà des montants de leurs cotisations, et conditions de leur représentativité refondues — lutte sévère contre toutes les fraudes aux droits sociaux — protectionnisme stratégique et localisme — régénérer le tissu des entreprises en partant du local et en se projetant vers la « révolution industrielle » en cours : la révolution numérique.

G – Écologie, Tradition & Famille
« Lorsque la finitude de la condition humaine est perçue comme aliénation et non comme source de sens, on perd quelque chose d’infiniment précieux en échange de la poursuite d’un rêve puéril » (J-P Dupuy)

Écologie : défense des paysages qui constituent au même titre que les monuments et les œuvres le bien commun du peuple français — contre la démesure du tout béton, et la tyrannie du sujet tout-puissant : remise à l’honneur de la limite et des bornes en toutes choses, de la mesure civilisatrice, des frontières, des genres, des catégories, contre les divagations modernantes — promotion et renouveau du savoir vivre, de la politesse et de la bonne éducation dans la vie en société, et vis-à-vis du monde partagé.

Tradition & Famille
: le progrès et l’innovation ne supposent ni ne nécessitent l’abandon ou le sacrifice de l’héritage des siècles passés, tout au contraire : revivification par la culture (et non le tourisme) du trésor des traditions populaires, nationales et régionales, qui sont l’expression de la continuité du peuple français, son écosystème — arrêt de tout encouragement à la haine de soi et à la repentance unilatérale et mortifère — relance d’une politique de la famille et abandon de toutes les réformes dites « sociétales » visant à transformer artificiellement pour les ruiner le socle et les cadres de la vie civilisée.

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