Projet anthropologique
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Re: Projet anthropologique
Elle a du mal, la cocotte...
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Re: Projet anthropologique
« Certaines demandes s'appuient sur un "droit à l'autonomie reproductive pour toute personne, qu'elle soit seule ou non". Mais l'autonomie est ici d'un pur fantasme » Sylvianne Agacinski


Tout cela n'est qu'une question de logiciel.


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- Didier Bourjon
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Re: Projet anthropologique
Le Japon autorise la création d'embryons hybrides humains-animaux (franceinfo tv)
« Hiromitsu Nakauchi, docteur spécialiste des cellules souches à l'université de Tokyo et à Stanford (Californie) et pionnier sur la recherche embryonnaire, a su convaincre les experts du ministère japonais des Sciences de l'importance de son projet. Il va donc pouvoir cultiver des cellules souches humaines sur des embryons de rats et souris, dans un premier temps.
Il demandera ensuite l'autorisation de poursuivre ses expérimentations sur des cochons, indique la revue scientifique. Sur le long terme, il souhaite développer des organes humains dans des animaux-hybrides, pour pallier la pénurie mondiale de donneurs.
En 2018, des chercheurs américains ont développé un embryon homme-mouton pendant 28 jours. En France, ces pratiques sont interdites par la loi bioéthique de 2011. Plusieurs questions éthiques sont régulièrement évoquées. Peut-on parler de bioéthique et pratiquer des manipulations génétiques sur les animaux ? Jusqu'où peut-on aller sans risque de confusion des espèces ? "Il ne faut à aucun prix que le cerveau de l’animal soit humanisé et qu’on se retrouve avec un porc qui aurait un cerveau en grande partie d’origine humaine", estimait le docteur John De Vos, responsable du département ingénierie cellulaire et tissulaire au CHU de Montpellier, dans une interview à Franceinfo en 2017. »
« Hiromitsu Nakauchi, docteur spécialiste des cellules souches à l'université de Tokyo et à Stanford (Californie) et pionnier sur la recherche embryonnaire, a su convaincre les experts du ministère japonais des Sciences de l'importance de son projet. Il va donc pouvoir cultiver des cellules souches humaines sur des embryons de rats et souris, dans un premier temps.
Il demandera ensuite l'autorisation de poursuivre ses expérimentations sur des cochons, indique la revue scientifique. Sur le long terme, il souhaite développer des organes humains dans des animaux-hybrides, pour pallier la pénurie mondiale de donneurs.
En 2018, des chercheurs américains ont développé un embryon homme-mouton pendant 28 jours. En France, ces pratiques sont interdites par la loi bioéthique de 2011. Plusieurs questions éthiques sont régulièrement évoquées. Peut-on parler de bioéthique et pratiquer des manipulations génétiques sur les animaux ? Jusqu'où peut-on aller sans risque de confusion des espèces ? "Il ne faut à aucun prix que le cerveau de l’animal soit humanisé et qu’on se retrouve avec un porc qui aurait un cerveau en grande partie d’origine humaine", estimait le docteur John De Vos, responsable du département ingénierie cellulaire et tissulaire au CHU de Montpellier, dans une interview à Franceinfo en 2017. »
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Re: Projet anthropologique
De la procréation sans sexe "pour tous" à l'industrialisation du "désir" d'enfant publicitairement dénaturé : l'eugénisme intégral techniquement maîtrisé est à la mode, le troupeau approuvera et suivra la course à l'abîme. Laquelle n'aura de cesse — car l'abîme n'est pas devant nous, mais en nous ; nos têtes de linotte saturées de propagande et de bruit l'ont oublié, avec tout le reste.
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Re: Projet anthropologique
Une députée LREM propose de réserver la PMA… à ceux pouvant justifier de certains revenus (L'Obs)
Bienvenue à Gattaca.
Le projet d'amendement a été repoussé, mais il montre bien la logique de l'idée.
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Re: Projet anthropologique
Drogue en France : les chiffres du trafic (d'après Le Point)
Le Point a établi un relevé des sommes en jeu dans le trafic de stupéfiant hexagonal.
Avec une consommation annuelle de résine et d’herbe estimée à 30 tonnes par mois, le cannabis reste le premier marché de stupéfiants en France. Selon les chiffres du Service d’information, de renseignement et d’analyse stratégique sur la criminalité organisée (Sirasco), quelque 100 tonnes de cannabis, dont 76 tonnes de résine, ont été saisies en 2018 soit une augmentation de 18 % par rapport à 2017.
Les saisies de cocaïne, quant à elles, restent à des niveaux très élevés. La production sud-américaine est très abondante. Enfin, 871 kilos d’héroïne ont été saisis en 2018.
Une consommation suffisante pour mettre sous dépendance un peuple entier.
Le Point a établi un relevé des sommes en jeu dans le trafic de stupéfiant hexagonal.
Avec une consommation annuelle de résine et d’herbe estimée à 30 tonnes par mois, le cannabis reste le premier marché de stupéfiants en France. Selon les chiffres du Service d’information, de renseignement et d’analyse stratégique sur la criminalité organisée (Sirasco), quelque 100 tonnes de cannabis, dont 76 tonnes de résine, ont été saisies en 2018 soit une augmentation de 18 % par rapport à 2017.
Les saisies de cocaïne, quant à elles, restent à des niveaux très élevés. La production sud-américaine est très abondante. Enfin, 871 kilos d’héroïne ont été saisis en 2018.
Une consommation suffisante pour mettre sous dépendance un peuple entier.
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Re: Projet anthropologique
l’Académie nationale de médecine a publié un avis officiel, samedi 21 septembre, dans lequel elle dit que « la conception délibérée d’un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure » et n’est « pas sans risque » pour son « développement psychologique » et son « épanouissement ».
L’Académie « reconnaît la légitimité du désir de maternité chez toute femme quelle que soit sa situation », mais juge qu’« il faut aussi au titre de la même égalité des droits tenir compte du droit de tout enfant à avoir un père et une mère dans la mesure du possible ».
« L’argument régulièrement avancé pour rejeter le risque pour l’enfant se fonde sur certaines évaluations, essentiellement dans quelques pays anglo-saxons et européens, faisant état de l’absence d’impact avéré sur le devenir de l’enfant. [Elle] ne juge pas très convaincantes ces données au plan méthodologique, en nombre de cas et en durée d’observation sur des enfants n’ayant pas toujours atteint l’âge des questions existentielles ».
L’Académie « estime que, de plus en plus malmenée par les évolutions sociétales, la figure du père reste pourtant fondatrice pour la personnalité de l’enfant comme le rappellent des pédopsychiatres, pédiatres et psychologues ».
Elle reconnaît que son rôle n’est pas de « donner un avis » sur une « mesure sociétale », mais « estime de son devoir de soulever un certain nombre de réserves liées à de possibles conséquences médicales ».
L’avis sur l’ensemble de la loi de bioéthique a été approuvé par l’Académie par 69 voix pour, 11 contre et 5 abstentions. Selon ses statuts, l’Académie nationale de médecine peut être saisie d’une demande d’avis par le gouvernement et peut aussi s’autosaisir sur toute question concernant les domaines de la santé et de l’éthique médicale.
***
Réponse : Agnès Buzyn, a estimé que la prise de position de l’Académie est « peut-être datée ». Peut-être... "L'argument" opposé : les familles monoparentales sont légion de nos jours, et leurs enfants vont très bien (on concèdera, cela dit, que presque tous les enfants, aujourd'hui, vont très mal). Fermez le ban, le progrès doit passer et passera, là où le "fascisme" ne le saurait, comme les progressistes le serinent depuis des décennies — presque un siècle ! Résultat : le fascisme en a rêvé, le "libéralisme" le fera.
L’Académie « reconnaît la légitimité du désir de maternité chez toute femme quelle que soit sa situation », mais juge qu’« il faut aussi au titre de la même égalité des droits tenir compte du droit de tout enfant à avoir un père et une mère dans la mesure du possible ».
« L’argument régulièrement avancé pour rejeter le risque pour l’enfant se fonde sur certaines évaluations, essentiellement dans quelques pays anglo-saxons et européens, faisant état de l’absence d’impact avéré sur le devenir de l’enfant. [Elle] ne juge pas très convaincantes ces données au plan méthodologique, en nombre de cas et en durée d’observation sur des enfants n’ayant pas toujours atteint l’âge des questions existentielles ».
L’Académie « estime que, de plus en plus malmenée par les évolutions sociétales, la figure du père reste pourtant fondatrice pour la personnalité de l’enfant comme le rappellent des pédopsychiatres, pédiatres et psychologues ».
Elle reconnaît que son rôle n’est pas de « donner un avis » sur une « mesure sociétale », mais « estime de son devoir de soulever un certain nombre de réserves liées à de possibles conséquences médicales ».
L’avis sur l’ensemble de la loi de bioéthique a été approuvé par l’Académie par 69 voix pour, 11 contre et 5 abstentions. Selon ses statuts, l’Académie nationale de médecine peut être saisie d’une demande d’avis par le gouvernement et peut aussi s’autosaisir sur toute question concernant les domaines de la santé et de l’éthique médicale.
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Réponse : Agnès Buzyn, a estimé que la prise de position de l’Académie est « peut-être datée ». Peut-être... "L'argument" opposé : les familles monoparentales sont légion de nos jours, et leurs enfants vont très bien (on concèdera, cela dit, que presque tous les enfants, aujourd'hui, vont très mal). Fermez le ban, le progrès doit passer et passera, là où le "fascisme" ne le saurait, comme les progressistes le serinent depuis des décennies — presque un siècle ! Résultat : le fascisme en a rêvé, le "libéralisme" le fera.