Afficher le sujet - Mortel !

Salles de shoot, euthanasie (pardon : sédation profonde et continue sans hydratation, alimentation, soins), avortement (suppression du "délai de réflexion" — il est vrai que de toute façon, au point où nous en sommes...), administration de la santé : quel monde joyeux !

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Salles de shoot : si on disait la vérité ? (Bd Voltaire)

« Les promoteurs passent volontairement sous silence les effets négatifs de ces salles sur la prévention, la thérapie axée sur l’abstinence et la répression du trafic de drogues. Ils ne parlent pas, non plus, des nuisances éventuelles pour les riverains, des toxicomanes qui déambuleront et consommeront dans les rues autour de la salle de shoot. Pourtant, ils savent très bien qu’on ne peut pas « boucler » jour et nuit dans le même local un toxicomane qui s’injecte de la cocaïne jusqu’à vingt fois par jour et plus ! »

Le prélèvement d'organes "automatique" voté à l'Assemblée (Le Point)

« Le texte ainsi modifié maintient que le consentement au don d'organes sera présumé chez toute personne majeure décédée. Elle reprend la modification principale apportée en commission par le socialiste Jean-Louis Touraine, à savoir que les proches du défunt seront seulement "informés" par le médecin de la nature du prélèvement envisagé et de sa finalité, et non plus consultés comme c'est le cas jusqu'à présent. »

« Mais, pour nombre de médecins et infirmiers chargés de faire les prélèvements, il paraît inconcevable de se passer du consentement des familles. "Personne ne prélèvera un organe si la famille n'y consent pas", selon le socialiste Gérard Sebaoun. "Votre article est très brutal pour les familles. Il faut faire l'inverse. Dire de son vivant qu'on est d'accord", a jugé l'UMP Bernard Debré. L'UDI Arnaud Richard a tenté en vain de faire adopter un amendement pour que l'accord ou le refus du prélèvement d'organes soit inscrit sur la carte Vitale. »

"Nationalisation des corps", le Dr Eccoffey va droit au but ; et l'excellente Eloïse Gloria revient sur le sujet, qui, après tant d'autres, passera comme une lettre à la poste ou ne nécessitera qu'une étape ou deux de plus pour aboutir (il faudra bien toujours, néanmoins, "aller plus loin"), l'ensemble dessinant en l'espace de bien peu de temps une figure toujours plus affreuse pour "notre temps".

Le thème de la liberté est décidément non seulement un levier puissant, mais très nécessaire ; bien que, comme tout le reste, elle n'est plus qu'un mot vide, qu'il faille à peu près complètement la redécouvrir à partir des bribes bien faiblardes qui en subsistent, alors qu'elle est d'abord et avant tout une disposition fondatrice, et un esprit.

Don d’organes : vers une nationalisation des corps ? (Bd Voltaire)

« "Les gens vont devenir fous, cela va créer des situations ingérables", redoute le professeur Francis Navarro, chef de service de chirurgie digestive au CHU de Montpellier. Pour calmer cette vague de protestations, le Conseil d’État pourrait statuer d’ici à 2017 afin de restituer une certaine latitude aux familles les plus récalcitrantes. Gageons que dans quelque temps, on ne comprendra plus rien aux critères d’application de cette loi.

Si nous ne possédons même plus notre propre corps, que possédons-nous ? Que signifie la liberté individuelle si elle ne peut plus s’exercer dans notre chair ? L’État peut-il ainsi annexer mes cellules et dépouiller mon anatomie par effraction au prétexte que je n’ai pas manifesté mon désaccord ? »

Benoît Rayski sur Causeur

« La mort est un sujet trop sérieux pour être laissé aux caprices du législateur. En déposséder les proches et la famille est une aberration stupide et scandaleuse. Mourrez et nous ferons le reste, disent les députés PS. C’est-à-dire mourrez utiles ! Une conception orwelienne d’une société vouée à fabriquer des morts-vivants ou des vivants-morts. Au temps où l’eugénisme était en vogue, on prétendait décider de qui avait le droit de vivre et de qui devait mourir pour arriver à une société plus saine. Là, il s’agit de savoir quel usage on peut faire de vous après votre mort. Intellectuellement et moralement parlant, ce n’est pas fondamentalement différent.

Messieurs les députés laissez les morts tranquilles. Permettez leur de devenir, sans votre intervention, ce que l’Ecclésiaste dit : « poussière, poussière… » Au bout de votre terrifiante logique il y a (oui je sais nous en sommes loin…) l’engrais et le savon qu’on fait avec les cadavres. Vous aimez les cimetières. Car vous êtes morts vous-même. Et depuis longtemps. »

Un beau spécimen, celui-là !

Yann Moix: Avoir des enfants? « La pire chose qui pour­rait m'arri­ver » (Gala. Si, si)

« À la rentrée, Yann Moix devien­dra chro­niqueur pour On n'est pas couché – où il rempla­cera Ayme­ric Caron. Inter­viewé par le maga­zine Voici, l'écri­vain de 47 ans a confié une de ses plus grandes peurs : avoir un jour des enfants. "Ce serait la pire chose qui pour­­rait m’ar­­ri­­ver, confesse l'auteur de Nais­sance. J’ai moi, déjà. Il m’est arrivé de ne pas pouvoir vivre avec des jeunes femmes parce qu’elles avaient des enfants. Faits par d’autres, certes, mais faits par elles. Je préfère quand même quand il n’y a aucun lien."

Cette peur d'être père s'étend en réalité au concept de famille : "Je suis inadapté à la famille. Je déteste en voir, en croi­­ser. La notion de famille m’agresse. Quand il y a plusieurs personnes d’une même famille dans une pièce, tout cet ADN regroupé me donne la nausée. Pour moi, être à table avec ses parents, c’est déjà de l’in­­ceste. Quand mes amis ont des enfants, je ne les vois plus jusqu’à ce qu’ils en soient libé­­rés."

Toujours fidèle à lui-même et dési­rant ne pas censu­rer sa pensée – quitte, parfois, à tacler son prédé­ces­seur – Yann Moix explique les raisons de ce dégoût de la famille. "C’est des liens du sang que sont venus le racisme, la monar­­chie abso­­lue, estime-t-il. La vraie révo­­lu­­tion, la vraie égalité totale, ce serait de mélan­­ger les bébés à la nais­­sance comme dans La vie est un long fleuve tranquille. On devrait inter­­­dire aux parents d’éle­­ver leurs enfants biolo­­giques. Cette manière de placer son ego dans sa chair me donne le verti­ge." »

Il est vraiment très bien.

Voilà quelqu'un qui a des choses intéressantes à dire. Donnons lui la parole et un haut-parleur. Il va nous faire du bien.

"C’est des liens du sang que sont venus le racisme, la monar­­chie abso­­lue, estime-t-il. La vraie révo­­lu­­tion, la vraie égalité totale, ce serait de mélan­­ger les bébés à la nais­­sance comme dans La vie est un long fleuve tranquille. On devrait inter­­­dire aux parents d’éle­­ver leurs enfants biolo­­giques. Cette manière de placer son ego dans sa chair me donne le verti­ge." »

Sacré Moix, toujours prêt à dire des conneries.
Lui qui roule les mécaniques pour défendre la communauté juive on pourrait lui suggérer de lui faire cette proposition.
On n'a pas fini de rire avec ce pitre ...

Excellent papier. Hélas.

Cinq heures pour délivrer un certificat de décès : le PCF s’insurge (Bd Voltaire)

« Au fait, en quoi la rédaction d’un certificat pour une mort naturelle attendue serait-elle une urgence médicale ? C’est seulement une urgente demande d’évacuation d’un corps, par des gens totalement déshabitués à la côtoyer. Veiller le mort, faire sa toilette, l’habiller… fini, tout ça. Que n’a-t-il eu le savoir-vivre de défuncter à l’hôpital ou en maison de retraite… Ouste, le mort, tu n’as rien à faire sous le toit des vivants !

Mais si l’on veut vraiment des praticiens disponibles la nuit et les jours fériés pour ce genre de tâche, pourquoi la puissance publique ne mobilise-t-elle pas les nombreux médecins contrôleurs de la Sécurité sociale ou ceux des agences régionales de santé ? Vivement la légalisation de l’euthanasie ! On pourra faire comme pour les accouchements : déclencher aux heures ouvrables… »

Le camp du Bien peut tout se permettre (ici : Le Monde).

Le hasard fait que je tombe là-dessus, une perle (j'aime la pancarte sur l'abolition des privilèges des humains...) :



C'est une manif' de "vegans" — une avant-garde.

Euthanasie belge. Pourquoi se compliquer la vie ? (Bd Voltaire)

J'ai vérifié ; cette histoire invraisemblable est on ne peut plus vraie.

Je vous passe l'enquête en caméra cachée (aux USA) sur le trafic d'organe de fœtus avortés, avec sophistication des techniques pour mieux préserver (selon la demande des laboratoires) un foie, des poumons, et j'en passe.

Soyons plus "légers", c'est l'été : États-Unis : ils se battent pour la garde des embryons congelés (Le Point)

C'est logique, aussi : on a vu par ailleurs que ce produit se vendait très bien et que le marché s'organisait...