De l'effondrement
- Jean-F Chassaing
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Re: De l'effondrement
Oui. Le niveau est extrêmement bas, tous les officiers vous le confirmeront en privé. Il arrive que des gardiens de la paix ayant des fonctions de police judiciaire (ce qui n’est pas normal) prennent des plaintes pour des délits qui n’existent pas. Les relaxes, dans certaines affaires « sensibles » ne s’expliquent pas seulement par le laxisme incontestable des juges mais aussi parce que certains procès-verbaux sont complètement illisibles.
- Didier Bourjon
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Re: De l'effondrement
Le taux de fécondité est passé en France au taux désastreux de 1.88 (1.92 l'année précédente). Pendant ce temps, sa population croît continument.
Requiem même pas aeternam.
Requiem même pas aeternam.
- Didier Bourjon
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Re: De l'effondrement
Enfin une bonne nouvelle : La dégradation des sols pousse la planète vers une 6e extinction massive du vivant (Le Figaro)
- Didier Bourjon
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Re: De l'effondrement
Elles se prostituent à 13 ans, vendent leur virginité sur le Net : qu’en disent les féministes ? (Delarue, Bd Voltaire)
« J’ai vu, le 18 avril dernier, le documentaire diffusé sur France 5 dans le magazine "Le monde est à vous", de Marina Carrère d’Encausse : c’est "Jeunesse à vendre", une enquête d’Alexis Marant. Si vous ne l’avez pas vu, je vous conseille vivement de le faire.
On y découvre une prostitution adolescente, très souvent débutée au collège, et qui serait en train de devenir d’une grande banalité. "Il existe en France une jeunesse de 12 à 16 ans, issue de tous les milieux, qui vend son corps, influencée par la téléréalité et la pornographie", dit la journaliste dans un entretien au Figaro. "On assiste à un vrai changement de comportement d’une génération, tous milieux confondus, qui entretient un rapport à la sexualité profondément modifié", ce que confirment, dans le reportage, le commissaire Frémond et ses collègues de la brigade de protection des mineurs.
On n’est pas, là, dans des réseaux internationaux organisés, comme on cherche toujours à nous le faire croire s’agissant de prostitution. Non, ce sont simplement des ados formatées par le porno et la course à l’argent facile. « À 12 ou 13 ans, de jeunes adolescentes peuvent faire des fellations en échange d’un portable ou d’argent. Elles considèrent cette sexualité précoce comme sans importance. Cette vision aberrante du monde et des rapports garçons-filles est très perturbante », dit Marina Carrère d’Encausse.
Léa, 15 ans, l’une des "héroïnes" du reportage, raconte sa déjà longue carrière. Elle a débuté à 13 ans, "influencée par une ancienne amie". "Elle et moi on a commencé à prendre des photos de nous en sous-vêtements… Après, on s’est mis sur des annonces, on a mis nos numéros de téléphone, et les gens ont commencé à nous appeler", dit-elle. "Il y a un moment, on se déplaçait, et après, on a commencé à prendre des chambres d’hôtel. On faisait nos passes à l’hôtel. Les clients avaient entre 20 et 50 ans.… Maximum 60 ans. Combien de clients je voyais chaque jour ? Ça dépend. Ça pouvait être cinq, des fois dix… Ça dépendait des jours." Les tarifs : 100 euros la demi-heure, 200 l’heure, 300 avec sodomie.
Quand les affaires marchent bien, les jeunes filles s’adjoignent les services de copains d’école. Ils passent les annonces, réservent des week-ends Airbnb. Difficulté pour la police : les filles peuvent changer d’équipe et de lieu trois ou quatre fois dans le mois. Certaines poursuivent même gentiment leur scolarité. "Il y a quatre ans, on avait dix dossiers de proxénétisme", dit le commissaire Frémond. "On en est à plus de 60 par an. C’est phénoménal." »
Et l'émission s'appelle "Le monde est à vous"...
Il faut avoir une sacrée foi en l'humain et une solide dose d'optimisme pour croire qu'il est encore possible de renverser la vapeur. Avec "Pub", cet article devrait suffire à conclure. Et à faire valdinguer la table.
« J’ai vu, le 18 avril dernier, le documentaire diffusé sur France 5 dans le magazine "Le monde est à vous", de Marina Carrère d’Encausse : c’est "Jeunesse à vendre", une enquête d’Alexis Marant. Si vous ne l’avez pas vu, je vous conseille vivement de le faire.
On y découvre une prostitution adolescente, très souvent débutée au collège, et qui serait en train de devenir d’une grande banalité. "Il existe en France une jeunesse de 12 à 16 ans, issue de tous les milieux, qui vend son corps, influencée par la téléréalité et la pornographie", dit la journaliste dans un entretien au Figaro. "On assiste à un vrai changement de comportement d’une génération, tous milieux confondus, qui entretient un rapport à la sexualité profondément modifié", ce que confirment, dans le reportage, le commissaire Frémond et ses collègues de la brigade de protection des mineurs.
On n’est pas, là, dans des réseaux internationaux organisés, comme on cherche toujours à nous le faire croire s’agissant de prostitution. Non, ce sont simplement des ados formatées par le porno et la course à l’argent facile. « À 12 ou 13 ans, de jeunes adolescentes peuvent faire des fellations en échange d’un portable ou d’argent. Elles considèrent cette sexualité précoce comme sans importance. Cette vision aberrante du monde et des rapports garçons-filles est très perturbante », dit Marina Carrère d’Encausse.
Léa, 15 ans, l’une des "héroïnes" du reportage, raconte sa déjà longue carrière. Elle a débuté à 13 ans, "influencée par une ancienne amie". "Elle et moi on a commencé à prendre des photos de nous en sous-vêtements… Après, on s’est mis sur des annonces, on a mis nos numéros de téléphone, et les gens ont commencé à nous appeler", dit-elle. "Il y a un moment, on se déplaçait, et après, on a commencé à prendre des chambres d’hôtel. On faisait nos passes à l’hôtel. Les clients avaient entre 20 et 50 ans.… Maximum 60 ans. Combien de clients je voyais chaque jour ? Ça dépend. Ça pouvait être cinq, des fois dix… Ça dépendait des jours." Les tarifs : 100 euros la demi-heure, 200 l’heure, 300 avec sodomie.
Quand les affaires marchent bien, les jeunes filles s’adjoignent les services de copains d’école. Ils passent les annonces, réservent des week-ends Airbnb. Difficulté pour la police : les filles peuvent changer d’équipe et de lieu trois ou quatre fois dans le mois. Certaines poursuivent même gentiment leur scolarité. "Il y a quatre ans, on avait dix dossiers de proxénétisme", dit le commissaire Frémond. "On en est à plus de 60 par an. C’est phénoménal." »
Et l'émission s'appelle "Le monde est à vous"...
Il faut avoir une sacrée foi en l'humain et une solide dose d'optimisme pour croire qu'il est encore possible de renverser la vapeur. Avec "Pub", cet article devrait suffire à conclure. Et à faire valdinguer la table.
Re: De l'effondrement
Emission "Le Monde en Face", sur la 5, ce mercredi soir, 22h30 : "Fin de vie : comment mourir dans la dignité". Aucun protagoniste n'amène de contradiction à la pratique de l'euthanasie. Petite phrase : "8 français sur 10 sont pour l'euthanasie, un chiffre en constante hausse."
Je ferais bien quelques blagues concernant le dernier bulletin de vote des français lors de la dernière présidentielle, mais cela serait certainement trop déplacé...
Je ferais bien quelques blagues concernant le dernier bulletin de vote des français lors de la dernière présidentielle, mais cela serait certainement trop déplacé...
- Eric Veron
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Re: De l'effondrement
Formidable !
Sur la place de la mairie d'Utrecht, érection en cours d'une statue colossale pour saluer la chute de l'Homme Blanc, avec une stèle où est inscrit: "Sic Transit Gloria Mundi"
Diaporama http://driesverhoeven.com/project/sic-t ... ria-mundi/ [je n'ai pas su faire le lien]
PI le 24 mai 2018, 10:57

Sur la place de la mairie d'Utrecht, érection en cours d'une statue colossale pour saluer la chute de l'Homme Blanc, avec une stèle où est inscrit: "Sic Transit Gloria Mundi"
Diaporama http://driesverhoeven.com/project/sic-t ... ria-mundi/ [je n'ai pas su faire le lien]
PI le 24 mai 2018, 10:57

- Eric Veron
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Re: De l'effondrement
La taille de ce colossal gisant est essentielle. La grandeur de l'homme blanc n'est reconnue que mis à terre aux pieds des deux voilées. Il y aurait bien d'autres choses à reconnaitre en cette horreur. De même tant de choses à dire sur les mâles blancs repris par le Président de la République Française mais tout va si vite et je manque de temps. Voici, sur le sujet, un papier — bien timoré et pusillanime comme il se doit — du FigaroVox publié le 23/05/2018 [Si nécessaire, je pourrais faire un copié-collé.]
- Didier Bourjon
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Re: De l'effondrement
Le rapport choc sur le grand malaise des policiers et des gendarmes (Le Figaro)
« Si les termes employés peuvent varier (“malaise”, “mal-être”, “perte de sens”, “démotivation” et “découragement”), les forces de sécurité intérieure traversent incontestablement une véritable crise, qui met en péril le bon fonctionnement du service public. »
Les policiers et gendarmes auraient le sentiment de "pédaler sur un vélo qui n'a pas de chaîne".
Etc.
Ces gens me font rire (jaune).
Tout le service public s'est effondré depuis déjà un temps — comme les services privés du reste ; il n'y a que l'illusion, une forme d'agitation, la volonté de ne pas voir, de ne pas savoir, et quelques bouts de ficelle qui fassent encore "tenir", en apparence, notre société ; qu'une simple pichenette fera s'effondrer effectivement, sans reste, et sombrer dans un chaos à certains égards inédit. Tôt ou tard. Ce n'est plus qu'une question de circonstances.
D'autre part, les forces de l'ordre pédaleront toujours avec efficacité (les 80 km/h...) chaque fois que cela ne concernera que la partie de la société qui croit encore qu'elle existe, celle qui se soumet à tout. Leur duplicité est complète, on peut même dire, désormais : institutionnelle.
Hier, je rencontrais l'expert désigné suite au cambriolage de mon appartement en ville. Un connaisseur. Que n'ai-je entendu ! Sur le niveau du recrutement, de la formation, des compétences opérationnelles des policiers et gendarmes ; sur leurs insuffisances, leur indisponibilité organisée, leur inutilité ; et parallèlement sur l'évolution dramatique de la situation réelle en terme de délinquance, sur la hausse constante du niveau de délit qu'on ne traite plus du tout et condamne encore moins ; etc.
Si l'on veut un rapport sur ce sujet, ce n'est pas aux "parlementaires" qu'il faut le demander (encore une "profession" devenue un refuge pour les déclassés, déculturés, dé-tout, qui pullulent au sein de notre population, que notre "éducation", notre instruction publique, et la vie merveilleuse des zombies connectés produisent par fournées industrielles depuis des lustres), c'est à ce type d'homme de terrain lucide (il en reste, on se demande comment) qu'il faut le commander !
« Si les termes employés peuvent varier (“malaise”, “mal-être”, “perte de sens”, “démotivation” et “découragement”), les forces de sécurité intérieure traversent incontestablement une véritable crise, qui met en péril le bon fonctionnement du service public. »
Les policiers et gendarmes auraient le sentiment de "pédaler sur un vélo qui n'a pas de chaîne".
Etc.
Ces gens me font rire (jaune).
Tout le service public s'est effondré depuis déjà un temps — comme les services privés du reste ; il n'y a que l'illusion, une forme d'agitation, la volonté de ne pas voir, de ne pas savoir, et quelques bouts de ficelle qui fassent encore "tenir", en apparence, notre société ; qu'une simple pichenette fera s'effondrer effectivement, sans reste, et sombrer dans un chaos à certains égards inédit. Tôt ou tard. Ce n'est plus qu'une question de circonstances.
D'autre part, les forces de l'ordre pédaleront toujours avec efficacité (les 80 km/h...) chaque fois que cela ne concernera que la partie de la société qui croit encore qu'elle existe, celle qui se soumet à tout. Leur duplicité est complète, on peut même dire, désormais : institutionnelle.
Hier, je rencontrais l'expert désigné suite au cambriolage de mon appartement en ville. Un connaisseur. Que n'ai-je entendu ! Sur le niveau du recrutement, de la formation, des compétences opérationnelles des policiers et gendarmes ; sur leurs insuffisances, leur indisponibilité organisée, leur inutilité ; et parallèlement sur l'évolution dramatique de la situation réelle en terme de délinquance, sur la hausse constante du niveau de délit qu'on ne traite plus du tout et condamne encore moins ; etc.
Si l'on veut un rapport sur ce sujet, ce n'est pas aux "parlementaires" qu'il faut le demander (encore une "profession" devenue un refuge pour les déclassés, déculturés, dé-tout, qui pullulent au sein de notre population, que notre "éducation", notre instruction publique, et la vie merveilleuse des zombies connectés produisent par fournées industrielles depuis des lustres), c'est à ce type d'homme de terrain lucide (il en reste, on se demande comment) qu'il faut le commander !
- Didier Bourjon
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Re: De l'effondrement
« L’image du "flic", adulé un jour, conspué le lendemain (mais pas par les mêmes), joue au yo-yo dans l’actualité. Il y a eu le "gendarme" héroïque et, aujourd’hui, il y a le policier mis en examen à Nantes. À Othis, un couple de policiers a été agressé, hors de leur service et devant leur enfant. Cet acte est infiniment plus grave pour le pays que la mort accidentelle d’Aboubakar Fofana. Elle témoigne d’un renversement des hiérarchies légitimes, d’une inversion des valeurs et d’un dérèglement des comportements. » (Vanneste, BV)
***
La preuve :
***
La preuve :
- Eric Veron
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Re: De l'effondrement
In Le Figaro.fr le 23/07/2018 à 19h52
Délinquants et drogués, les mineurs marocains de la Goutte d'Or, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, mettent en échec les services éducatifs depuis deux ans.
Des policiers marocains en mission à Paris, chargés d'identifier des mineurs en errance. Selon l'Hôtel de Ville, ce serait «une première», en tout cas «en matière de protection de l'enfance». Six agents des ministères marocains de l'Intérieur et des Affaires sociales ont été dépêchés à Paris depuis le 18 juin pour identifier, en vue de leur éventuel rapatriement, cette soixantaine de jeunes Marocains - dont la moitié seulement serait des mineurs - livrés à eux-mêmes depuis plus de dix-huit mois dans le XVIIIe arrondissement. Une «avancée indéniable», salue la maire de Paris, Anne Hidalgo, même si elle vient d'écrire au premier ministre qu'«il est urgent de déployer des moyens supplémentaires».
La situation des enfants des rues du quartier populaire de la Goutte d'Or préoccupe les autorités depuis l'arrivée des premiers mineurs, en 2016. Une étude de l'association Trajectoires, publiée en avril, montre qu'ils transitent d'une ville française à l'autre (Paris, Montpellier, Brest, Bayonne…) et d'un pays européen à l'autre (Suède, Espagne, Allemagne, France…). De février 2017 à février 2018, plusieurs centaines de mineurs marocains, délaissés par leur famille, seraient passés par la Goutte d'Or.
Souvent très jeunes, abîmés par la drogue, ils vivent de larcins, voire de prostitution. «Ces jeunes représentent une part très importante de l'activité de la permanence pénale du parquet des mineurs de Paris, puisque 813 d'entre eux ont été placés en garde à vue en 2017 et 482 ont été déférés au parquet, précise le ministère de la Justice. Ils refusent en général les prises en charge et fuguent des dispositifs de placement.»
Délinquants et drogués, les mineurs marocains de la Goutte d'Or, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, mettent en échec les services éducatifs depuis deux ans.
Des policiers marocains en mission à Paris, chargés d'identifier des mineurs en errance. Selon l'Hôtel de Ville, ce serait «une première», en tout cas «en matière de protection de l'enfance». Six agents des ministères marocains de l'Intérieur et des Affaires sociales ont été dépêchés à Paris depuis le 18 juin pour identifier, en vue de leur éventuel rapatriement, cette soixantaine de jeunes Marocains - dont la moitié seulement serait des mineurs - livrés à eux-mêmes depuis plus de dix-huit mois dans le XVIIIe arrondissement. Une «avancée indéniable», salue la maire de Paris, Anne Hidalgo, même si elle vient d'écrire au premier ministre qu'«il est urgent de déployer des moyens supplémentaires».
La situation des enfants des rues du quartier populaire de la Goutte d'Or préoccupe les autorités depuis l'arrivée des premiers mineurs, en 2016. Une étude de l'association Trajectoires, publiée en avril, montre qu'ils transitent d'une ville française à l'autre (Paris, Montpellier, Brest, Bayonne…) et d'un pays européen à l'autre (Suède, Espagne, Allemagne, France…). De février 2017 à février 2018, plusieurs centaines de mineurs marocains, délaissés par leur famille, seraient passés par la Goutte d'Or.
Souvent très jeunes, abîmés par la drogue, ils vivent de larcins, voire de prostitution. «Ces jeunes représentent une part très importante de l'activité de la permanence pénale du parquet des mineurs de Paris, puisque 813 d'entre eux ont été placés en garde à vue en 2017 et 482 ont été déférés au parquet, précise le ministère de la Justice. Ils refusent en général les prises en charge et fuguent des dispositifs de placement.»
- Francis Marche
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Re: De l'effondrement
Le Baron Samedi règne au pays des tonton Macoutes. Et sa femme, complice infernale de ses méfaits, se prénomme bien Brigitte.
J'ai toujours dit que Jupiter-en-même-temps était de la graine de dictateur africain. En régime multi-ethnique, la vie politique s'ethnicise et se dépolitise, bref s'africanise. La doctrine de l'en-même-temps est une philosophie pratique de recherche de l'équilibre inter-racial (ce qui rend compte aussi de la radiation officielle du concept de race de la loi fondamentale de la République), et si celui-ci à l'heur de s'installer, le Baron et ses canailles gardent le pouvoir quarante ans, pouvoir tout entier fondé sur le chantage à la guerre inter-tribale.
La corruption et l'impunité du régime constituent le prix à payer, la rançon quotidienne de cette réussite.
Les Africains ne s'y sont pas trompés qui ont voté pour lui comme un seul homme dans les quartiers. Ils ont "senti", instinctuellement que le Baron Samedi était leur homme et le tropisme est manifestement réciproque.
L'abolition des rouages politiques propres à une démocratie à l'Européenne, telle que ce régime se fait fort de l'obtenir et de l'avoir obtenue, avec sa représentation nationale godillot, corrobore et atteste la validité de cette vision.
J'ai toujours dit que Jupiter-en-même-temps était de la graine de dictateur africain. En régime multi-ethnique, la vie politique s'ethnicise et se dépolitise, bref s'africanise. La doctrine de l'en-même-temps est une philosophie pratique de recherche de l'équilibre inter-racial (ce qui rend compte aussi de la radiation officielle du concept de race de la loi fondamentale de la République), et si celui-ci à l'heur de s'installer, le Baron et ses canailles gardent le pouvoir quarante ans, pouvoir tout entier fondé sur le chantage à la guerre inter-tribale.
La corruption et l'impunité du régime constituent le prix à payer, la rançon quotidienne de cette réussite.
Les Africains ne s'y sont pas trompés qui ont voté pour lui comme un seul homme dans les quartiers. Ils ont "senti", instinctuellement que le Baron Samedi était leur homme et le tropisme est manifestement réciproque.
L'abolition des rouages politiques propres à une démocratie à l'Européenne, telle que ce régime se fait fort de l'obtenir et de l'avoir obtenue, avec sa représentation nationale godillot, corrobore et atteste la validité de cette vision.
Dernière édition par Francis Marche le 29 Juillet 2018, 22:48, édité 1 fois.
- Francis Marche
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Re: De l'effondrement
L'africanisation de la France n'est pas un phénomène seulement démographique, ni même culturel, mais profondément politique, qui opère une mutation de l'ordre politique, soit celui d'une cité qui se sait singulière comme c'était la norme dans le monde héllenistique ou à la Renaissance. La politique et donc la démocratie parlementaire n'ont plus lieu d'être, sont caducs car les enjeux, désormais continentaux, sont ceux d'un équilibre inter-national (entre tribus) au sein même de ce qu'on appelait il y encore une ou deux générations, la nation, et qui depuis le projet néo-impérial d'un schéma politique continental donné par la fondation de 1992, n'est plus.
L'Union soviétique était à la fois dévorée et tenue par ce que Staline appelait "le problème des nationalités", comme l'est cette Europe multi-ethnique en train de se former sous nos regards héberlués; à cet égard, la fondation maastrichtienne est bien une refondation de l'empire soviétique, qui avait en 1945 ravi le flambeau, les aigles et le titre, au 3e Reich (fin de l'Urss: décembre 1991 ; fondation maastrichtienne : janvier 1992 -- l'interregnum n'aura duré que trois semaines !). Les méthodes de l'UE ne sont (pour le moment) aucunement sanglantes comme l'avaient été celles de ses illustres prédécesseurs (le 3e Reich et l'Urss), mais la problématique demeure, elle a été spontanément reconduite, automatiquement réintroduite dans le Grand jeu continental de la partie du monde où nous sommes.
Je parle de "la graine" de dictateur africain que nous avons laissé s'incruster à l'Elysée. Les modalités de gouvernement évoluent, symptômatiquement (lois liberticides votées au pas de charge, etc.) dans le sens d'une dictature, tout simplement. Parce que "on n'a pas le choix" dira le Baron, impuissant à faire quoi que ce soit d'autre que ce que lui dictent les événements et la configuration continentale dans laquelle il a trouvé à insérer ses talents. Il y a là une logique ferroviaire : à défaut d'un déraillement catastrophique et salvateur, l'histoire va dans le mur et notre histoire est condamnée.
L'Union soviétique était à la fois dévorée et tenue par ce que Staline appelait "le problème des nationalités", comme l'est cette Europe multi-ethnique en train de se former sous nos regards héberlués; à cet égard, la fondation maastrichtienne est bien une refondation de l'empire soviétique, qui avait en 1945 ravi le flambeau, les aigles et le titre, au 3e Reich (fin de l'Urss: décembre 1991 ; fondation maastrichtienne : janvier 1992 -- l'interregnum n'aura duré que trois semaines !). Les méthodes de l'UE ne sont (pour le moment) aucunement sanglantes comme l'avaient été celles de ses illustres prédécesseurs (le 3e Reich et l'Urss), mais la problématique demeure, elle a été spontanément reconduite, automatiquement réintroduite dans le Grand jeu continental de la partie du monde où nous sommes.
Je parle de "la graine" de dictateur africain que nous avons laissé s'incruster à l'Elysée. Les modalités de gouvernement évoluent, symptômatiquement (lois liberticides votées au pas de charge, etc.) dans le sens d'une dictature, tout simplement. Parce que "on n'a pas le choix" dira le Baron, impuissant à faire quoi que ce soit d'autre que ce que lui dictent les événements et la configuration continentale dans laquelle il a trouvé à insérer ses talents. Il y a là une logique ferroviaire : à défaut d'un déraillement catastrophique et salvateur, l'histoire va dans le mur et notre histoire est condamnée.