Liberté, liberté chérie...
- Eric Veron
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Re: Liberté, liberté chérie...
© Renaud Camus
Plieux, lundi 29 mars 2021, onze heures du matin. L’entretien enregistré ici avec Mlle Redpill, la semaine dernière, m’aura été fatal. Youtube a commencé par le supprimer, au motif habituel d’“incitation à la haine”. Puis, emportée par son élan broyeur, la Machine a supprimé tout à fait “ma” chaîne, dans laquelle je n’étais pas pour grand chose, à la vérité (“techniquement”, veux-je dire ; j’en assume naturellement le “fond“).
Twitter peut suivre d’un moment à l’autre, Facebook aussi, Amazon itou : je suis entièrement entre les mains de l’ennemi, qui est tout à fait maître de trancher quand il l’entend le fil de mon existence, c’est-à-dire le très mince filet de ma voix. “Incitation à la haine” est chaque fois le prétexte avancé. C’est ainsi que le Bloc négationniste-génocidaire nomme invariablement la moindre objection au génocide par substitution, autre nom du Grand Remplacement. À ce compte-là, affirmer que les douches étaient en fait des chambres à gaz, à Auschwitz, ç’aurait été de “l’incitation à la haine”. C’est d’ailleurs ce que soutenaient les premiers négationnistes. Mais les premiers négationnistes étaient une poignée de pelés dans des taupinières, tandis que les seconds, ceux qui nient la réalité de la Destruction des Européens d’Europe et de leur civilisation, sont les seuls gestionnaires du parc humain : Davos, la davocratie, les “gafas”, la matrice même du remplacisme global. Ils contrôlent la Presse, la Justice, le pouvoir, tous les partis ayant pignon sur rue. Encore est-il insuffisant d’écrire qu’ils contrôlent ces choses-là : ils ne les contrôlent pas, ce qui impliquerait une certaine extériorité par rapport à elles ; il ne les contrôlent pas, ils les sont, ils se confondent avec elles. La négation du monde est sa réalité. Le pouvoir n’est plus rien d’autre que le pouvoir de nier. Ce qui est n’est pas, dit le Maître.
Pour ma part j’ai dit à peu près ce que j’avais à dire. Chacune de mes phrases est un mot de la fin, désormais, puisqu’elle risque toujours d’être la dernière. C’est à d’autres de prendre la relève. C’est aux Européens de décider s’il leur convient, ou non, d’être colonisés, remplacés, niés, détruits.
© Renaud Camus
Plieux, lundi 29 mars 2021, onze heures du matin. L’entretien enregistré ici avec Mlle Redpill, la semaine dernière, m’aura été fatal. Youtube a commencé par le supprimer, au motif habituel d’“incitation à la haine”. Puis, emportée par son élan broyeur, la Machine a supprimé tout à fait “ma” chaîne, dans laquelle je n’étais pas pour grand chose, à la vérité (“techniquement”, veux-je dire ; j’en assume naturellement le “fond“).
Twitter peut suivre d’un moment à l’autre, Facebook aussi, Amazon itou : je suis entièrement entre les mains de l’ennemi, qui est tout à fait maître de trancher quand il l’entend le fil de mon existence, c’est-à-dire le très mince filet de ma voix. “Incitation à la haine” est chaque fois le prétexte avancé. C’est ainsi que le Bloc négationniste-génocidaire nomme invariablement la moindre objection au génocide par substitution, autre nom du Grand Remplacement. À ce compte-là, affirmer que les douches étaient en fait des chambres à gaz, à Auschwitz, ç’aurait été de “l’incitation à la haine”. C’est d’ailleurs ce que soutenaient les premiers négationnistes. Mais les premiers négationnistes étaient une poignée de pelés dans des taupinières, tandis que les seconds, ceux qui nient la réalité de la Destruction des Européens d’Europe et de leur civilisation, sont les seuls gestionnaires du parc humain : Davos, la davocratie, les “gafas”, la matrice même du remplacisme global. Ils contrôlent la Presse, la Justice, le pouvoir, tous les partis ayant pignon sur rue. Encore est-il insuffisant d’écrire qu’ils contrôlent ces choses-là : ils ne les contrôlent pas, ce qui impliquerait une certaine extériorité par rapport à elles ; il ne les contrôlent pas, ils les sont, ils se confondent avec elles. La négation du monde est sa réalité. Le pouvoir n’est plus rien d’autre que le pouvoir de nier. Ce qui est n’est pas, dit le Maître.
Pour ma part j’ai dit à peu près ce que j’avais à dire. Chacune de mes phrases est un mot de la fin, désormais, puisqu’elle risque toujours d’être la dernière. C’est à d’autres de prendre la relève. C’est aux Européens de décider s’il leur convient, ou non, d’être colonisés, remplacés, niés, détruits.
© Renaud Camus
- Eric Veron
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Re: Liberté, liberté chérie...
Je vous en prie, cher Luc.
Pour ma part j’ai dit à peu près ce que j’avais à dire. C'est un thème, désormais, presque quotidien dans le Journal.
N'est-ce pas ce que d'aucuns (les plus âgés, en tout cas) d'entre nous pourraient dire ? N'est-ce pas le signe terrible que la messe est dite ? Toute chose égale par ailleurs, je trouve que cet homme — qui est peut-être le prosateur le plus talentueux de notre époque — a bien du courage.
Passez une bonne fin de journée.
Pour ma part j’ai dit à peu près ce que j’avais à dire. C'est un thème, désormais, presque quotidien dans le Journal.
N'est-ce pas ce que d'aucuns (les plus âgés, en tout cas) d'entre nous pourraient dire ? N'est-ce pas le signe terrible que la messe est dite ? Toute chose égale par ailleurs, je trouve que cet homme — qui est peut-être le prosateur le plus talentueux de notre époque — a bien du courage.
Passez une bonne fin de journée.
- Didier Bourjon
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Re: Liberté, liberté chérie...
Les carotte sont cuites. Pour autant, si nous n'avons plus qu'à radoter ou à nous taire, c'est que nous avons manqué quelque chose, n'est-ce pas ? Il reste donc à se poser les bonnes questions et à recouvrer une puissance politique, qui est d'abord de pensée. Ou alors il faut parler une bonne fois d'échec total, d'impuissance, et de nullité ; et se hâter de disparaître.
***
Dans le futur, le carnet de vaccination pourrait être injecté sous la peau (Les échos)
Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que les "fantasmes" des "complotistes", un à un, se voient confirmer...
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Dans le futur, le carnet de vaccination pourrait être injecté sous la peau (Les échos)
Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que les "fantasmes" des "complotistes", un à un, se voient confirmer...
- Eric Veron
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Re: Liberté, liberté chérie...
Il reste donc à se poser les bonnes questions et à recouvrer une puissance politique, qui est d'abord de pensée.
C'est la bonne attitude. Pratiquement inaudible par les temps qui courent mais qui peut, seule, préparer un avenir imprévisible et, en attendant, c'est la seule qui puisse nourrir personnellement.
- Alain Georges
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Re: Liberté, liberté chérie...
En écho à l'image postée par Didier : La Cène au temps du confinement

La police de Londres est intervenue hier soir dans la paroisse polonaise du Christ-Roi, (Parafia Chrystusa Króla) à Balham, pendant l’office de la Passion, entrant dans le chœur au moment de l’adoration de la Croix pour menacer les paroissiens d’amendes et même d’arrestation s’ils restaient dans l’église. L’office a été brutalement interrompu et l’assistance a calmement quitté les lieux. La paroisse a publié un communiqué de protestation contre cette « profanation », annonçant par la même occasion que tous les offices du Samedi Saint et de Pâques seront maintenus.
....................................................
Deux policiers, un homme et une femme, arrivent alors par la nef et, sans manifester le moindre respect pour la cérémonie religieuse en cours, montent dans le chœur, se plantent devant l’autel. Un prêtre explique au micro que l’intervention a pour motif le supposé non respect des mesures anti-COVID : masques, distanciation sociale (pour autant que je puisse comprendre).
Invité à expliquer ce qui se passe, le policier s’exprime ensuite depuis l’ambon :
« Mesdames et Messieurs, cette réunion est malheureusement légale… euh, illégale, au vu des règles coronavirus actuellement en vigueur. Vous n’avez pas le droit de vous réunir aussi nombreux à l’intérieur d’après la loi. A ce moment précis, vous devez rentrer chez vous. Le non respect de cette injonction de partir et de retourner à votre domicile pourrait aboutir à ce qu’une amende vous soit infligée à hauteur de 200 livres (235 euros), ou, si vous refuser de communiquer votre identité, à votre arrestation.
« Je suggère, Mesdames et Messieurs… bien que nous soyons le Vendredi Saint, et je comprends que vous souhaiteriez rendre le culte, cette réunion est illégale, alors veuillez quitter le bâtiment tout de suite. Merci. »....................................
La police de Londres est intervenue hier soir dans la paroisse polonaise du Christ-Roi, (Parafia Chrystusa Króla) à Balham, pendant l’office de la Passion, entrant dans le chœur au moment de l’adoration de la Croix pour menacer les paroissiens d’amendes et même d’arrestation s’ils restaient dans l’église. L’office a été brutalement interrompu et l’assistance a calmement quitté les lieux. La paroisse a publié un communiqué de protestation contre cette « profanation », annonçant par la même occasion que tous les offices du Samedi Saint et de Pâques seront maintenus.
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Deux policiers, un homme et une femme, arrivent alors par la nef et, sans manifester le moindre respect pour la cérémonie religieuse en cours, montent dans le chœur, se plantent devant l’autel. Un prêtre explique au micro que l’intervention a pour motif le supposé non respect des mesures anti-COVID : masques, distanciation sociale (pour autant que je puisse comprendre).
Invité à expliquer ce qui se passe, le policier s’exprime ensuite depuis l’ambon :
« Mesdames et Messieurs, cette réunion est malheureusement légale… euh, illégale, au vu des règles coronavirus actuellement en vigueur. Vous n’avez pas le droit de vous réunir aussi nombreux à l’intérieur d’après la loi. A ce moment précis, vous devez rentrer chez vous. Le non respect de cette injonction de partir et de retourner à votre domicile pourrait aboutir à ce qu’une amende vous soit infligée à hauteur de 200 livres (235 euros), ou, si vous refuser de communiquer votre identité, à votre arrestation.
« Je suggère, Mesdames et Messieurs… bien que nous soyons le Vendredi Saint, et je comprends que vous souhaiteriez rendre le culte, cette réunion est illégale, alors veuillez quitter le bâtiment tout de suite. Merci. »....................................
- Didier Bourjon
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Re: Liberté, liberté chérie...

405 euros d’amendes pour avoir bu du rosé sur la plage à Montpellier (Midi Libre)