Liberté, liberté chérie...
- Alain Georges
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Re: Liberté, liberté chérie...
Salutaire mise au point.
https://twitter.com/CalliFanciulla/status/1653788709131526145?cxt=HHwWgoCx1bOEuPMtAAAA
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- Alain Georges
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Re: Liberté, liberté chérie...
Seul avec son gang :
https://twitter.com/UPR_Asselineau/status/1655559424969244674
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- Didier Bourjon
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Re: Liberté, liberté chérie...
Profs suspendus, une énième atteinte à la liberté d’expression (Bd Voltaire)
« Ces dernière semaines ont été l'occasion d'un nouveau piétinement de la liberté d’expression. L’Éducation nationale a décidé de suspendre de leurs fonctions, pendant trois mois, deux professeurs de philosophie en raison de leurs prises de position politiques et sociales.
Selon l’administration, les deux enseignants auraient porté atteinte au bon fonctionnement de l’institution. Retranchés derrière des notions juridiques noyées de casuistique, les instances disciplinaires ont choisi d’évincer messieurs Franklin Nyamsi et René Chiche.
Le premier, suivi par plus de 160.000 personnes sur le réseau social Twitter, critique régulièrement la politique africaine de la France. Le second, suivi par plus de 100.000 personnes, intervient régulièrement sur les chaînes de télévision et les radios pour dénoncer l’état intellectuel catastrophique de l’enseignement dans notre pays. De surcroît, et c’est essentiel de le souligner, M. Chiche est également responsable syndical.
Ajoutons que ces sanctions sont accompagnées de la privation des droits à rémunération et des droits à avancement et retraite. Par ailleurs, les lycéens sont directement impactés puisqu'ils sont privés de leurs enseignants quelques semaines avant le baccalauréat de philosophie.
Sous un angle strictement juridique, ces sanctions opportunistes obscurcissent un peu plus le paysage de la pensée politique et de l’opinion libre. »
« Ces dernière semaines ont été l'occasion d'un nouveau piétinement de la liberté d’expression. L’Éducation nationale a décidé de suspendre de leurs fonctions, pendant trois mois, deux professeurs de philosophie en raison de leurs prises de position politiques et sociales.
Selon l’administration, les deux enseignants auraient porté atteinte au bon fonctionnement de l’institution. Retranchés derrière des notions juridiques noyées de casuistique, les instances disciplinaires ont choisi d’évincer messieurs Franklin Nyamsi et René Chiche.
Le premier, suivi par plus de 160.000 personnes sur le réseau social Twitter, critique régulièrement la politique africaine de la France. Le second, suivi par plus de 100.000 personnes, intervient régulièrement sur les chaînes de télévision et les radios pour dénoncer l’état intellectuel catastrophique de l’enseignement dans notre pays. De surcroît, et c’est essentiel de le souligner, M. Chiche est également responsable syndical.
Ajoutons que ces sanctions sont accompagnées de la privation des droits à rémunération et des droits à avancement et retraite. Par ailleurs, les lycéens sont directement impactés puisqu'ils sont privés de leurs enseignants quelques semaines avant le baccalauréat de philosophie.
Sous un angle strictement juridique, ces sanctions opportunistes obscurcissent un peu plus le paysage de la pensée politique et de l’opinion libre. »
- Didier Bourjon
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Re: Liberté, liberté chérie...



« Dans sa note justificative, pour illustrer la lutte de l’État contre les manifestations à risque de présenter des slogans litigieux, Gérald Darmanin évoque des "slogans prônant la remigration", un "amalgame entre immigration et islamisme ou terrorisme ou délinquance". »
- Alain Georges
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Re: Liberté, liberté chérie...
« Seuls 3 types de profils résistent au déferlement totalitaire » – Ariane Bilheran
- Didier Bourjon
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Re: Liberté, liberté chérie...
Il a oublié les quotas de kms, de CO2, de consommation électrique...
Le confinement, les cages à lapin ont de l'avenir.
- Alain Georges
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Re: Liberté, liberté chérie...
Tout ça leur sautera au nez quand ils auront transformé la population européenne en populations africaines. Finalement, l'invasion migratoire aura du bon, elle ruinera le programme d'assujettissement général qui se met progressivement en place.
- Didier Bourjon
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Re: Liberté, liberté chérie...
Et une petite surveillance des téléphones pour faire bonne mesure (H16, Hashtable)
« Néanmoins, cette loi sera aussi l’occasion de légaliser une bonne petite pratique d’espionnage sur les téléphones portables qui, à elle seule, justifie bien le petit effort de pondre des douzaines d’articles pour camoufler cette nouveauté.
Oui, oui, vous avez bien lu : ce projet de loi comprend bel et bien “l’extension des techniques spéciales d’enquête pour permettre l’activation à distance des appareils connectés aux fins de géolocalisations et de captations de sons et d’images” et dès que ces articles furent découverts, ils n’ont pas manqué de susciter le débat.
Bien évidemment, pour la fine fleur du journalisme juridique de la macronie, imaginer que ceci revient à mettre en place un espionnage généralisé au travers des téléphones portables est une grosse exagération qui place ceux qui la font dans le camp douteux des complotistes à tendance droitière : tout ceci ne revient au final qu’à légaliser ce qui, jusqu’à présent, relevait de l’un de ces trous juridiques qui pullulent en République française et que les parlementaires au pouvoir s’emploient (avec abnégation bien sûr) à reboucher grâce à leur vaillante truelle législative.
Malgré tout, les magistrats et le Conseil de l’Ordre des avocats du barreau de Paris – dont on pourra charitablement admettre qu’ils sont probablement un peu plus au courant du dossier que la piétaille scribouillarde de BFMTV – émettent quelques doutes et semblent avoir quelques trucs à redire sur le principe général :
Cette possibilité nouvelle de l’activation à distance de tout appareil électronique dont le téléphone portable de toute personne qui se trouve en tout lieu constitue une atteinte particulièrement grave au respect de la vie privée qui ne saurait être justifiée par la protection de l’ordre public. En outre, le projet n’interdit pas, par leur collecte, l’écoute des conversations dans son cabinet, entre l’avocat et son client, même si leur transcription est prohibée. Il s’agit-là d’une atteinte inadmissible et contraire au secret professionnel et aux droits de la défense.
Ah, qu’ils sont bien pusillanimes, ces petits avocats du barreau de Paris !
Tout le monde sait que le pouvoir en place s’est lui-même mis des petits garde-fous solides qu’il ne dépassera pas ! Tout le monde sait que tout ceci sera bien encadré, bien limité aux stricts besoins d’enquêtes terroristes, et qu’il n’y aura jamais un usage un peu trop large voire que l’éthique réprouve de ce genre d’articles ! Et l’actualité montre que jamais le pouvoir n’abuse.
Bon, il est cependant exact que, si l’on s’en tient à ce qui s’est passé jusqu’à présent, force est de constater que d’un côté, les entraves à la liberté n’ont cessé de s’accumuler ces dernières décennies avec une accélération depuis le premier mandat de Macron (avec comme dernier exemple en date, l’interdiction préventive de manifestations sous motif de mauvais bord politique). Et de l’autre côté, n’a cessé de croître la liberté de l’État à multiplier les mesures invasives d’espionnage ou de surveillance de masse.
Ainsi, tant pendant l’épisode des Gilets jaunes que pendant les plus récentes manifestations contre la réforme des retraites, ces invasions de moins en moins subtiles se sont multipliées (avec un fichage illégal de gardés à vue par des parquets, des arrestations arbitraires, une législation antiterroriste appliquée contre des casseroles, des garde-à-vues instrumentalisées à des fins répressives, et bien sûr des mutilations). Dès lors, difficile de ne pas imaginer que cette loi, une fois promulguée, ne constituera pas une véritable autoroute de la macronie vers votre vie privée, sur n’importe quel motif.
Mais ne vous inquiétez pas : comme il y aura encore et toujours quelques imbéciles et autres niaiseux pour répéter “mais détendez-vous enfin, arrêtez de tout exagérer, on n’est pas en Corée du Nord ni en Chine, voyons !”, jouant sur une différence de degré (de plus en plus fine) et oubliant la similarité de nature de plus en plus grande, tout ceci passera sans problème. »
« Néanmoins, cette loi sera aussi l’occasion de légaliser une bonne petite pratique d’espionnage sur les téléphones portables qui, à elle seule, justifie bien le petit effort de pondre des douzaines d’articles pour camoufler cette nouveauté.
Oui, oui, vous avez bien lu : ce projet de loi comprend bel et bien “l’extension des techniques spéciales d’enquête pour permettre l’activation à distance des appareils connectés aux fins de géolocalisations et de captations de sons et d’images” et dès que ces articles furent découverts, ils n’ont pas manqué de susciter le débat.
Bien évidemment, pour la fine fleur du journalisme juridique de la macronie, imaginer que ceci revient à mettre en place un espionnage généralisé au travers des téléphones portables est une grosse exagération qui place ceux qui la font dans le camp douteux des complotistes à tendance droitière : tout ceci ne revient au final qu’à légaliser ce qui, jusqu’à présent, relevait de l’un de ces trous juridiques qui pullulent en République française et que les parlementaires au pouvoir s’emploient (avec abnégation bien sûr) à reboucher grâce à leur vaillante truelle législative.
Malgré tout, les magistrats et le Conseil de l’Ordre des avocats du barreau de Paris – dont on pourra charitablement admettre qu’ils sont probablement un peu plus au courant du dossier que la piétaille scribouillarde de BFMTV – émettent quelques doutes et semblent avoir quelques trucs à redire sur le principe général :
Cette possibilité nouvelle de l’activation à distance de tout appareil électronique dont le téléphone portable de toute personne qui se trouve en tout lieu constitue une atteinte particulièrement grave au respect de la vie privée qui ne saurait être justifiée par la protection de l’ordre public. En outre, le projet n’interdit pas, par leur collecte, l’écoute des conversations dans son cabinet, entre l’avocat et son client, même si leur transcription est prohibée. Il s’agit-là d’une atteinte inadmissible et contraire au secret professionnel et aux droits de la défense.
Ah, qu’ils sont bien pusillanimes, ces petits avocats du barreau de Paris !
Tout le monde sait que le pouvoir en place s’est lui-même mis des petits garde-fous solides qu’il ne dépassera pas ! Tout le monde sait que tout ceci sera bien encadré, bien limité aux stricts besoins d’enquêtes terroristes, et qu’il n’y aura jamais un usage un peu trop large voire que l’éthique réprouve de ce genre d’articles ! Et l’actualité montre que jamais le pouvoir n’abuse.
Bon, il est cependant exact que, si l’on s’en tient à ce qui s’est passé jusqu’à présent, force est de constater que d’un côté, les entraves à la liberté n’ont cessé de s’accumuler ces dernières décennies avec une accélération depuis le premier mandat de Macron (avec comme dernier exemple en date, l’interdiction préventive de manifestations sous motif de mauvais bord politique). Et de l’autre côté, n’a cessé de croître la liberté de l’État à multiplier les mesures invasives d’espionnage ou de surveillance de masse.
Ainsi, tant pendant l’épisode des Gilets jaunes que pendant les plus récentes manifestations contre la réforme des retraites, ces invasions de moins en moins subtiles se sont multipliées (avec un fichage illégal de gardés à vue par des parquets, des arrestations arbitraires, une législation antiterroriste appliquée contre des casseroles, des garde-à-vues instrumentalisées à des fins répressives, et bien sûr des mutilations). Dès lors, difficile de ne pas imaginer que cette loi, une fois promulguée, ne constituera pas une véritable autoroute de la macronie vers votre vie privée, sur n’importe quel motif.
Mais ne vous inquiétez pas : comme il y aura encore et toujours quelques imbéciles et autres niaiseux pour répéter “mais détendez-vous enfin, arrêtez de tout exagérer, on n’est pas en Corée du Nord ni en Chine, voyons !”, jouant sur une différence de degré (de plus en plus fine) et oubliant la similarité de nature de plus en plus grande, tout ceci passera sans problème. »