Liberté, liberté chérie...
- Alain Georges
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Re: Liberté, liberté chérie...
Parfois une bonne nouvelle :
https://francais.rt.com/france/103026-condamnation-annulee-cassation-pour-afficheur-varois-qui-avait-grime-macron-hitler
Condamnation annulée en cassation pour l'afficheur varois qui avait grimé Macron en Hitler 14 déc. 2022, 13:04 -
Le médiatique afficheur varois Michel-Ange Flori a vu sa condamnation pour avoir exposé un visuel montrant Emmanuel Macron en Hitler annulée en cassation. Le président de la République avait porté plainte contre lui en 2021. La Cour de cassation a annulé le 13 décembre la condamnation de l'afficheur varois qui avait publié des affiches représentant le président français Emmanuel Macron en Hitler, estimant qu'il n'a «pas dépassé les limites admissibles de la liberté d'expression».
https://francais.rt.com/france/103026-condamnation-annulee-cassation-pour-afficheur-varois-qui-avait-grime-macron-hitler
Condamnation annulée en cassation pour l'afficheur varois qui avait grimé Macron en Hitler 14 déc. 2022, 13:04 -
Le médiatique afficheur varois Michel-Ange Flori a vu sa condamnation pour avoir exposé un visuel montrant Emmanuel Macron en Hitler annulée en cassation. Le président de la République avait porté plainte contre lui en 2021. La Cour de cassation a annulé le 13 décembre la condamnation de l'afficheur varois qui avait publié des affiches représentant le président français Emmanuel Macron en Hitler, estimant qu'il n'a «pas dépassé les limites admissibles de la liberté d'expression».
- Didier Bourjon
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Re: Liberté, liberté chérie...
Toujours aucun lien avéré entre séparatisme et école à la maison : les contrôles d’académie sont très satisfaisants (Lettre Patriote)
« Le ministère a communiqué fin novembre les rapports biannuels de la Dgesco sur l’instruction en famille (IEF) pour les années 2019/2020 et 2021/2022. Ils arrivent à la fin d’une procédure judiciaire en cours avec le ministère de l’Education nationale.
enquete 2019 2020
enquete 2021 2022
Dans un contexte où le gouvernement prétend que l’IEF représente une menace pour l’intégrité de la République, au point d’avoir mobilisé un temps, une énergie, et des moyens financiers considérables énormes sur le projet de loi, sur les différents recours, et sur la poursuite des familles, pour y porter la plus grande atteinte possible, l’association Les enfants d’abord se montre très étonnée que les rapports 2021/22 soient réduits à un document de 2 pages, ridiculement – et de plus en plus – pauvre en informations. La logique aurait voulu au contraire qu’il se donne les moyens d’une enquête approfondie. Mais le ministère sait pertinemment que ses allégations ne seraient pas confirmées par de telles enquêtes, comme elles ne l’ont jamais été par le passé. Cette réticence à la délivrance d’informations confirme une fois de plus son hypocrisie quant aux inquiétudes avancées.
Les rapports se suivent et se ressemblent depuis des années, voici les éléments que nous pouvons toutefois relever :
- la courbe suit, depuis plusieurs années maintenant, une augmentation constante. Pour 2021/22, on note une hausse de 50%du nombre d’enfants en IEF après le confinement.
au niveau sociologique, pour 2019/20 et comme par le passé, il y a toujours plus de garçons que de filles instruits en famille.
- le nombre de jeunes hors CNED est toujours en croissance.
- des contrôles pédagogiques réalisés en très grande partie et toujours aussi satisfaisants.
- des mises en demeure et saisine du procureur à la marge et une administration qui a les moyens de faire le suivi de toutes les situations.
- des chiffres absents en 21/22 sur les raisons ou motivations de l’IEF et le sexe des jeunes.
- aucun chiffre ne vient étayer la thèse de séparatisme ou radicalisation en IEF.
En 2019/20, 48 008 jeunes étaient déclarés en IEF, on passe à 72 369 jeunes en 2021/22. En France, comme dans le monde, le nombre d’enfants instruits en famille est en croissance régulière chaque année mais reste toutefois très minoritaire (de l’ordre de 0,5% des jeunes en âge d’être scolarisés) et de courte durée (50% des enfants sont en IEF une année ou moins et 2/3 ne le sont plus au bout de deux ans.
Cette augmentation serait-elle le signe de la montée des “séparatismes”? Il est à noter que la crise sanitaire est la raison majoritaire de cette augmentation. Cependant, elle ne peut à elle seule l’expliquer totalement. Les enquêtes indiquent également que de plus en plus d’enfants (2/3) sont notamment victimes de harcèlement, phobie scolaire ou ont des difficultés d’apprentissage dans un système scolaire qui ne leur est pas adapté, et qui se dégrade, et de plus en plus de parents sont également soucieux de respecter le rythme de leur enfant et d’utiliser des pédagogies actives.
Les contrôles sont toujours aussi satisfaisants, rien ne justifiait donc les préoccupations quant au droit à l’instruction qui ont été émises par le Gouvernement afin de légitimer les importantes restrictions. Ainsi, en 2019/20 : 92% des 1ers contrôles sont satisfaisants et 90,4% en 2021/22. En cas d’insatisfaction au premier contrôle, un second contrôle doit être réalisé.
Le rapport de 2019/20 permet de constater le nombre d’enfants concernés par les motifs prévus dans le questionnaire de l’administration :
Pour les familles inscrites au CNED réglementé :
60,5% des enfants sont itinérants
26,9% des enfants suivent des soins médicaux en famille
6,8% des enfants suivent des activités artistiques ou sportives
le handicap ne représente que 1,9% et l’éloignement géographique d’un établissement scolaire 0,8%.
Pour les familles hors CNED réglementé dont les raisons invoquées sont prévues par l’administration (20,8%) on trouve notamment :
5,9% : inadaptation au système scolaire
2,9% : des problèmes de santé
2,1% : itinérance des parents en France
1,8% la phobie scolaire.
Le motif religieux ne représente que 0,6%.
Tout cela montre que les exigences apparues progressivement au fil de cette attaque législative, puis réglementaire, puis judiciaire contre l’IEF n’ont jamais eu la vocation de préserver cette liberté pour les familles mais bien au contraire de réduire toutes les possibilités leur permettant d’y recourir. »
« Le ministère a communiqué fin novembre les rapports biannuels de la Dgesco sur l’instruction en famille (IEF) pour les années 2019/2020 et 2021/2022. Ils arrivent à la fin d’une procédure judiciaire en cours avec le ministère de l’Education nationale.
enquete 2019 2020
enquete 2021 2022
Dans un contexte où le gouvernement prétend que l’IEF représente une menace pour l’intégrité de la République, au point d’avoir mobilisé un temps, une énergie, et des moyens financiers considérables énormes sur le projet de loi, sur les différents recours, et sur la poursuite des familles, pour y porter la plus grande atteinte possible, l’association Les enfants d’abord se montre très étonnée que les rapports 2021/22 soient réduits à un document de 2 pages, ridiculement – et de plus en plus – pauvre en informations. La logique aurait voulu au contraire qu’il se donne les moyens d’une enquête approfondie. Mais le ministère sait pertinemment que ses allégations ne seraient pas confirmées par de telles enquêtes, comme elles ne l’ont jamais été par le passé. Cette réticence à la délivrance d’informations confirme une fois de plus son hypocrisie quant aux inquiétudes avancées.
Les rapports se suivent et se ressemblent depuis des années, voici les éléments que nous pouvons toutefois relever :
- la courbe suit, depuis plusieurs années maintenant, une augmentation constante. Pour 2021/22, on note une hausse de 50%du nombre d’enfants en IEF après le confinement.
au niveau sociologique, pour 2019/20 et comme par le passé, il y a toujours plus de garçons que de filles instruits en famille.
- le nombre de jeunes hors CNED est toujours en croissance.
- des contrôles pédagogiques réalisés en très grande partie et toujours aussi satisfaisants.
- des mises en demeure et saisine du procureur à la marge et une administration qui a les moyens de faire le suivi de toutes les situations.
- des chiffres absents en 21/22 sur les raisons ou motivations de l’IEF et le sexe des jeunes.
- aucun chiffre ne vient étayer la thèse de séparatisme ou radicalisation en IEF.
En 2019/20, 48 008 jeunes étaient déclarés en IEF, on passe à 72 369 jeunes en 2021/22. En France, comme dans le monde, le nombre d’enfants instruits en famille est en croissance régulière chaque année mais reste toutefois très minoritaire (de l’ordre de 0,5% des jeunes en âge d’être scolarisés) et de courte durée (50% des enfants sont en IEF une année ou moins et 2/3 ne le sont plus au bout de deux ans.
Cette augmentation serait-elle le signe de la montée des “séparatismes”? Il est à noter que la crise sanitaire est la raison majoritaire de cette augmentation. Cependant, elle ne peut à elle seule l’expliquer totalement. Les enquêtes indiquent également que de plus en plus d’enfants (2/3) sont notamment victimes de harcèlement, phobie scolaire ou ont des difficultés d’apprentissage dans un système scolaire qui ne leur est pas adapté, et qui se dégrade, et de plus en plus de parents sont également soucieux de respecter le rythme de leur enfant et d’utiliser des pédagogies actives.
Les contrôles sont toujours aussi satisfaisants, rien ne justifiait donc les préoccupations quant au droit à l’instruction qui ont été émises par le Gouvernement afin de légitimer les importantes restrictions. Ainsi, en 2019/20 : 92% des 1ers contrôles sont satisfaisants et 90,4% en 2021/22. En cas d’insatisfaction au premier contrôle, un second contrôle doit être réalisé.
Le rapport de 2019/20 permet de constater le nombre d’enfants concernés par les motifs prévus dans le questionnaire de l’administration :
Pour les familles inscrites au CNED réglementé :
60,5% des enfants sont itinérants
26,9% des enfants suivent des soins médicaux en famille
6,8% des enfants suivent des activités artistiques ou sportives
le handicap ne représente que 1,9% et l’éloignement géographique d’un établissement scolaire 0,8%.
Pour les familles hors CNED réglementé dont les raisons invoquées sont prévues par l’administration (20,8%) on trouve notamment :
5,9% : inadaptation au système scolaire
2,9% : des problèmes de santé
2,1% : itinérance des parents en France
1,8% la phobie scolaire.
Le motif religieux ne représente que 0,6%.
Tout cela montre que les exigences apparues progressivement au fil de cette attaque législative, puis réglementaire, puis judiciaire contre l’IEF n’ont jamais eu la vocation de préserver cette liberté pour les familles mais bien au contraire de réduire toutes les possibilités leur permettant d’y recourir. »
Re: Liberté, liberté chérie...
Oui... Du peu que je parviens encore à lire et à m'informer dans le tout petit cercle des familles IEF, tous sont plutôt désespérés, démunis... Ces injustices successives renforcent la colère, mais le sentiment d'impuissance domine désormais. L'ambiance est plus que moribonde malgré quelques sursauts ça et là.
Il faudra se débrouiller pour rentrer dans leurs cases minables, avoir de la chance, ou s'expatrier... Voilà à quoi nous sommes réduits. Espérer un miracle ne semble plus à l'ordre du jour.
Il faudra se débrouiller pour rentrer dans leurs cases minables, avoir de la chance, ou s'expatrier... Voilà à quoi nous sommes réduits. Espérer un miracle ne semble plus à l'ordre du jour.
- Didier Bourjon
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Re: Liberté, liberté chérie...
Arrêt Zemmour/France : La CEDH veut faire taire Éric Zemmour (Bd Voltaire)
« Or, si le premier paragraphe de ce texte pose le principe du droit à la libre expression, le second égraine un ensemble d’exceptions considérables. Il est ainsi stipulé que l’exercice des libertés d’expression comporte des devoirs et des responsabilités et partant, peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions et sanctions prévues par la Loi. Toutes ces mesures limitantes seraient alors nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l’intégrité territoriale, ou à la sûreté publique, à la défense de l’ordre, à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale (ben voyons…), à la protection de la réputation ou des droits d’autrui.
On l’aura compris, il existe toute une série d’exceptions à la liberté d’expression. Si bien que l’on peut s’interroger sérieusement sur ce qu’il reste de cette liberté fondamentale tant les états peuvent la réduire. Ces restrictions sont d’autant plus perfides qu’elles sont justifiées comme étant nécessaires à une société démocratique. Autrement dit, la société démocratique, pour prospérer, doit pouvoir limiter la liberté d’expression de ses citoyens. C’est donc le crédo des démocrates.
Or, le danger de ces limitations réside dans le fait qu’elles ne sont pas suffisamment définies.
En effet, il est possible, par exemple, de restreindre la liberté d’expression pour protéger la « morale ». Mais quelle morale ? Et qui décide de la morale ? Est-ce moral par exemple de permettre à une chaîne du service public de se moquer de la religion catholique un samedi soir de grande écoute ? Au cas d’espèce, on brandira l’exception de l’humour. Mais l’humour est-il nécessairement toujours moral ?
La liberté d’expression est en réalité en régression permanente et acculée sous des exceptions moralisatrices de pays en recherche permanente de mœurs progressistes.
Ainsi, pour la Cour européenne des droits de l’homme, "Éric Zemmour nourrissait un sentiment de rejet généralisé à l’égard des musulmans". De surcroît, l’arrêt juge qu’en tant que journaliste, il avait un "devoir et des responsabilités". Enfin, les propos comportaient, "une intention discriminatoire de nature à appeler les auditeurs au rejet et à l’exclusion de la communauté musulmane dans son ensemble, et ce faisant à nuire à la cohésion sociale". Partant, l’argument qui avait été utilisé par Éric Zemmour s’est retourné contre lui. Alors qu’il expliquait que la religion musulmane, par sa nature politique, portait en elle une atteinte grave à la cohésion sociale, on lui rétorque que c’est son propos qui porte atteinte à cette même cohésion sociale.
Cet arrêt fait d’abord payer à Éric Zemmour le prix de sa notoriété médiatique. Mais il est surtout la démonstration implacable et définitive que le principe de la liberté d’expression se meurt, dès lors qu’il s’agit de critiquer une minorité supposée ou une religion protégée. »
« Or, si le premier paragraphe de ce texte pose le principe du droit à la libre expression, le second égraine un ensemble d’exceptions considérables. Il est ainsi stipulé que l’exercice des libertés d’expression comporte des devoirs et des responsabilités et partant, peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions et sanctions prévues par la Loi. Toutes ces mesures limitantes seraient alors nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l’intégrité territoriale, ou à la sûreté publique, à la défense de l’ordre, à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale (ben voyons…), à la protection de la réputation ou des droits d’autrui.
On l’aura compris, il existe toute une série d’exceptions à la liberté d’expression. Si bien que l’on peut s’interroger sérieusement sur ce qu’il reste de cette liberté fondamentale tant les états peuvent la réduire. Ces restrictions sont d’autant plus perfides qu’elles sont justifiées comme étant nécessaires à une société démocratique. Autrement dit, la société démocratique, pour prospérer, doit pouvoir limiter la liberté d’expression de ses citoyens. C’est donc le crédo des démocrates.
Or, le danger de ces limitations réside dans le fait qu’elles ne sont pas suffisamment définies.
En effet, il est possible, par exemple, de restreindre la liberté d’expression pour protéger la « morale ». Mais quelle morale ? Et qui décide de la morale ? Est-ce moral par exemple de permettre à une chaîne du service public de se moquer de la religion catholique un samedi soir de grande écoute ? Au cas d’espèce, on brandira l’exception de l’humour. Mais l’humour est-il nécessairement toujours moral ?
La liberté d’expression est en réalité en régression permanente et acculée sous des exceptions moralisatrices de pays en recherche permanente de mœurs progressistes.
Ainsi, pour la Cour européenne des droits de l’homme, "Éric Zemmour nourrissait un sentiment de rejet généralisé à l’égard des musulmans". De surcroît, l’arrêt juge qu’en tant que journaliste, il avait un "devoir et des responsabilités". Enfin, les propos comportaient, "une intention discriminatoire de nature à appeler les auditeurs au rejet et à l’exclusion de la communauté musulmane dans son ensemble, et ce faisant à nuire à la cohésion sociale". Partant, l’argument qui avait été utilisé par Éric Zemmour s’est retourné contre lui. Alors qu’il expliquait que la religion musulmane, par sa nature politique, portait en elle une atteinte grave à la cohésion sociale, on lui rétorque que c’est son propos qui porte atteinte à cette même cohésion sociale.
Cet arrêt fait d’abord payer à Éric Zemmour le prix de sa notoriété médiatique. Mais il est surtout la démonstration implacable et définitive que le principe de la liberté d’expression se meurt, dès lors qu’il s’agit de critiquer une minorité supposée ou une religion protégée. »
- Didier Bourjon
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Re: Liberté, liberté chérie...

La gangrène se propage à vive allure.
- Didier Bourjon
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Re: Liberté, liberté chérie...
Éric Zemmour sera jugé de nouveau pour ses propos à la Convention de la Droite (Lettre Patriote)
« La Cour de cassation a annulé mardi sa relaxe prononcée en septembre 2021 pour son discours contre l’islam et l’immigration prononcé en 2019 lors de la convention de la droite.
La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire a ordonné un nouveau procès devant la cour d’appel de Paris pour l’ex-candidat à la présidentielle qui sera rejugé pour injures publiques et provocation à la haine raciale. "On fera face à la nouvelle audience", a déclaré son avocat, Me Olivier Pardo.
Le tribunal avait originellement considéré “qu’en distinguant parmi les Français l’ensemble des musulmans opposés aux ‘Français de souche’ et en les désignant, ainsi que les immigrés musulmans vivant en France, non seulement comme des criminels auteurs des attentats de 2015 mais comme d’anciens colonisés devenus colonisateurs”, les propos poursuivis “constituent une exhortation, tantôt implicite tantôt explicite, à la discrimination et à la haine à l’égard de la communauté musulmane et à sa religion”. Ce jugement avait été invalidé en appel. »
« La Cour de cassation a annulé mardi sa relaxe prononcée en septembre 2021 pour son discours contre l’islam et l’immigration prononcé en 2019 lors de la convention de la droite.
La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire a ordonné un nouveau procès devant la cour d’appel de Paris pour l’ex-candidat à la présidentielle qui sera rejugé pour injures publiques et provocation à la haine raciale. "On fera face à la nouvelle audience", a déclaré son avocat, Me Olivier Pardo.
Le tribunal avait originellement considéré “qu’en distinguant parmi les Français l’ensemble des musulmans opposés aux ‘Français de souche’ et en les désignant, ainsi que les immigrés musulmans vivant en France, non seulement comme des criminels auteurs des attentats de 2015 mais comme d’anciens colonisés devenus colonisateurs”, les propos poursuivis “constituent une exhortation, tantôt implicite tantôt explicite, à la discrimination et à la haine à l’égard de la communauté musulmane et à sa religion”. Ce jugement avait été invalidé en appel. »
- Didier Bourjon
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Re: Liberté, liberté chérie...
Suprême ironie du sort : au Royaume-Uni, lire 1984 est considéré comme un signe de radicalisation ! (Bd Voltaire)
« L'Unité de recherche, d'information et de communication (Research Information and Communication Unit, RICU, en anglais) a publié en 2019 une liste de comportements "radicaux" qui constitueraient autant de signaux faibles. Cette liste a été rendue publique la semaine dernière, et elle est proprement terrifiante. Écouter des personnages politiques de « centre droit », comme l'excellent Jacob Rees-Mogg, ou lire L'Étrange Suicide de l'Europe (2017), un livre de Murray lui-même, sont autant de signes qui devraient alerter les proches d'un possible futur extrémiste. Parmi les séries télévisées qui précèdent un éventuel passage à l'acte (et on se demande bien lequel), la RICU note, toujours avec les subventions du contribuable anglais, que Les plus beaux voyages avec la Compagnie britannique des chemins de fer sont généralement plébiscités par les fachos de Sa Gracieuse Majesté. Peut-on aller plus loin ? Pas sûr.
Évidemment, certains grands auteurs n'auraient pas échappé à la vigilance du programme « Prevent ». On peut d'ailleurs se servir de cette liste pour se constituer une liste de lecture, car tous ces écrivains ou penseurs identifiés comme « radicaux » ont du génie. Les œuvres de Joseph Conrad (auteur de Lord Jim ou Au cœur des ténèbres, qui servit de trame au film Apocalypse Now), C.S Lewis (à qui on doit Le Monde de Narnia et Tactique du Diable), J.R.R Tolkien (Le Seigneur des anneaux), ainsi que les ouvrages philosophiques de Locke, Hobbes ou Burke, sont ainsi mis à cette sorte d'index woke. En attendant un prochain autodafé ?
Pour comble d'ironie du sort, l'acuité du programme Prevent s'abat enfin sur deux prophètes de la postmodernité : Aldous Huxey (Le Meilleur des mondes) et George Orwell (1984). Agissant de la sorte, le vigilant comité contre l'extrémisme se dévoile : lire des livres qui décrivent, avec une incroyable lucidité, l'endoctrinement des esprits et le règne de la pensée unique constitue presque un délit - un péché, dirait-on, si le mot était connu des petits censeurs britanniques. Tu m'étonnes. Il ne faudrait pas que les citoyens libres fassent eux-mêmes des rapprochements subversifs. »
« L'Unité de recherche, d'information et de communication (Research Information and Communication Unit, RICU, en anglais) a publié en 2019 une liste de comportements "radicaux" qui constitueraient autant de signaux faibles. Cette liste a été rendue publique la semaine dernière, et elle est proprement terrifiante. Écouter des personnages politiques de « centre droit », comme l'excellent Jacob Rees-Mogg, ou lire L'Étrange Suicide de l'Europe (2017), un livre de Murray lui-même, sont autant de signes qui devraient alerter les proches d'un possible futur extrémiste. Parmi les séries télévisées qui précèdent un éventuel passage à l'acte (et on se demande bien lequel), la RICU note, toujours avec les subventions du contribuable anglais, que Les plus beaux voyages avec la Compagnie britannique des chemins de fer sont généralement plébiscités par les fachos de Sa Gracieuse Majesté. Peut-on aller plus loin ? Pas sûr.
Évidemment, certains grands auteurs n'auraient pas échappé à la vigilance du programme « Prevent ». On peut d'ailleurs se servir de cette liste pour se constituer une liste de lecture, car tous ces écrivains ou penseurs identifiés comme « radicaux » ont du génie. Les œuvres de Joseph Conrad (auteur de Lord Jim ou Au cœur des ténèbres, qui servit de trame au film Apocalypse Now), C.S Lewis (à qui on doit Le Monde de Narnia et Tactique du Diable), J.R.R Tolkien (Le Seigneur des anneaux), ainsi que les ouvrages philosophiques de Locke, Hobbes ou Burke, sont ainsi mis à cette sorte d'index woke. En attendant un prochain autodafé ?
Pour comble d'ironie du sort, l'acuité du programme Prevent s'abat enfin sur deux prophètes de la postmodernité : Aldous Huxey (Le Meilleur des mondes) et George Orwell (1984). Agissant de la sorte, le vigilant comité contre l'extrémisme se dévoile : lire des livres qui décrivent, avec une incroyable lucidité, l'endoctrinement des esprits et le règne de la pensée unique constitue presque un délit - un péché, dirait-on, si le mot était connu des petits censeurs britanniques. Tu m'étonnes. Il ne faudrait pas que les citoyens libres fassent eux-mêmes des rapprochements subversifs. »
- Didier Bourjon
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Re: Liberté, liberté chérie...


Et la monnaie numérique, et, et, et...
- Alain Georges
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Re: Liberté, liberté chérie...
Eh oui! Et toujours les mêmes, calot sur la tête, pour fouiller méticuleusement le sac de mamie. A constater qu'encore une fois, les chiens de garde du régime s'emploient avec zèle à exécuter des ordres ineptes, on se dit qu'on a tout à craindre et que la rafle du Vel d'Hiv n'est peut-être pas définitivement derrière nous.