Afficher le sujet - Violences policières & gouvernement irresponsable

Un fil à part pour cette chronique d'une répression d'une violence qu'on n'avait pas vue depuis bien longtemps, avec force "bavures" intolérables et comportements inacceptables de la part des forces dites "de l'ordre", changées trop souvent en meute sans foi ni loi, le tout au service d'un gouvernement irresponsable qui cherche objectivement l'affrontement, le pourrissement, et pour finir le chaos. Cela, dans le silence quasi complet des médias sur ces faits d'évidence (mais qui soulignent avec insistance les quelques malheurs qui arrivent aux dites forces malgré le rapport de force sur le terrain totalement déséquilibré en leur faveur, l'impunité des uns et la fragilité des autres). Et sans qu'aucun commentateur ne fasse la moindre comparaison avec ce qui ne se passe pas avec les envahisseurs des "territoires perdus de la République", qui pourrissent en vérité la vie des gens partout, et tout le temps.

Scandaleux.
Et de plus en plus dangereux.




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Ce n'est donc pas un "flic de base" mal formé.

INFO FRANCEINFO. Toulon : une plainte déposée après des violences policières pendant l'acte 8 des "gilets jaunes" (Franceinfo.tv)

« Selon son récit, cette femme de 35 ans manifestait avec les "gilets jaunes", mais avait été rejointe momentanément par deux de ses collègues ambulancières, Laetitia Robion et Aline Ortis, qui faisaient une pause à proximité. “Nous nous apprêtions à reprendre l’avenue Vauban quand j'ai vu quatre ou cinq policiers interpellant un jeune 'gilet jaune' qui disait qu’il n’avait rien fait. J’ai trouvé l’action si violente que je leur ai demandé, sans m'interposer, de le laisser tranquille", raconte-t-elle. "Le policier s'est approché de moi d’un air menaçant et m’a dit de dégager."

Agacée, Séverine indique lui avoir alors répondu : "'C'est comme ça que vous vous exprimez' ?" Elle assure ensuite que "le policier s’est énervé", lui assénant "un coup de tête". "Ça s’est passé vers 16h15, 16h20. Je n’étais ni menaçante, ni agressive. Je suis restée en pleurs sans bouger. Mes collègues m’ont accompagnée aux urgences", témoigne-t-elle. Séverine Charpentier affirme qu'elle s'en sort avec "une petite contusion au niveau du nez et une entorse cervicale".

Sa plainte a été déposée contre X, sur conseil d'un fonctionnaire de police. "Lors du dépôt de plainte au commissariat, on m'a expliqué que c’était trop subjectif de donner un nom parce que je ne savais pas qui était cette personne au moment des faits", explique-t-elle à franceinfo. Elle souligne n'avoir pu l'identifier qu'après avoir vu les images du commissaire "sur Var Matin et sur les réseaux sociaux".

Jointes par franceinfo, les deux collègues de Séverine décrivent la même scène et soutiennent, elles aussi, avoir reconnu Didier A. "C'est bien celui qui est passé à la télé", déclare ainsi Aline Ortis. A en croire Laetitia Robion, l'ambiance était plus que tendue dans l'artère toulonnaise où se trouvaient les trois ambulancières. "Franchement, conclut-elle, je ne suis pas 'gilet jaune', j'étais en train de manger dans un snack, je me suis fait gazer comme les autres. Je ne suis pas pour les casseurs, mais les policiers, là, ils frappaient, ils gazaient sans discernement... Quand on est débordé à ce point, il faut arrêter." Au total, sept personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue à la suite des débordements de samedi. »

Christophe Chalençon : « Amener le gouvernement à démissionner et à changer de cap »

Il ne s'agit en rien de cautionner quoi ou qui que ce soit, mais de bien voir en face les faits dans leur contexte ; comme on le ferait d'un extrait de texte vicieusement coupé en le remettant dans son cadre de signification. Cela doit toujours valoir, en toute situation, et pour tout le monde.

A rapprocher des témoignages d'hier sur France-Culture dont j'ai parlé, et de bien d'autres.



P.S. les policiers ont tous les moyens de bloquer totalement en deux coups de cuiller à pot un tel accès (grillages mobiles). Quand ils veulent prendre les gens dans une nasse avec ce genre de moyens, ils le font très bien (cf. souvenir de la Manif pour Tous à peu près dans ces endroits.

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Cette "cagnotte" a dépassé les 100 00 € dans la journée.
Les cris d'orfraie de Castagnette, des syndicats de policiers, ou des bienpensants de "droite" comme de "gauche", les hauts le cœur des commentateurs autorisés et des bavards médiatiques n'y pourront mais, qui feraient bien mieux, tous tant qu'ils sont, d'y réfléchir sérieusement : le fait est là, qui en dit très long sur la situation.

Leetchi n’est pas propriétaire de cet argent. Il ne peut imposer des conditions, pour le versement, qui n’étaient pas publiées au moment des dons. Ils avaient l’entière liberté de refuser cette cagnotte, maintenant devant certaines réactions et dans le plus pur style macronien ils se lancent dans le n’importe quoi qui risque de leur retomber dessus.

Xavier Raufer : » Fichage des casseurs ? Ce gouvernement est soit cynique soit incapable ! »

Sur l'interrogation finale de Raufer ci-dessus : à l'évidence, c'est la deuxième hypothèse qui est la bonne, celle d'un cynisme décomplexé, d'un cynisme à peine conscient tant il est "naturel" — son autre nom : le management.

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Voilà qui ne manque pas de sel.




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M. Sacaze est "Expert Sûreté et Gestion des Risques, Ancien cadre du Service Action de la DGSE"

En prime, après Ferry :



Tout va bien.

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