Afficher le sujet - Pieds Nickelés & Absurdistan

Ce qui justifie le titre de ce fil :



Après avoir fait tout un cinéma sur les chambres spéciales prévues dans toujours plus d'hôpitaux pour les patients infectés, dans le but de les assister et de limiter l'épidémie, on nous raconte benoitement, hier soir, que désormais seuls les cas sévères seront traités à l'hôpital ; et que pour les autres ce sera : confiné à la maison, avec un masque (et sa famille ou ses proches...) !

Et personne ne moufte.

Soit l'on sait que, décidément, ce n'est qu'une variante de grippe, soit on est obligé de faire avec un roi totalement nu, et l'on compte sur le taux de persistance mémorielle digne d'une amide désormais en vigueur chez la plupart de nos "compatriotes" (guillemets de rigueur), qu'ils soient saturés de cam' idéologico-spectaculaire ou qu'ils soient du tiers-monde.

Il semble bien que personne ne sache grand-chose.
A tout le moins, et à prendre les chiffres publiés, le taux de létalité n'est pas de + ou -1%, soit 10 fois la grippe saisonnière, mais de bien plus. Un peu moins de 78000 cas en Chine pour un peu moins de 3000 morts, chez moi, et sans calculette, ça fait plutôt du 3-4%, ce qui est considérablement différent.

Avec la contagiosité du virus et le problème des porteurs sains ou asymptomatiques, cela dessine un tableau tout de même assez préoccupant.

Surtout avec pareils guignols à la barre.
(La Buzin, qui ne recule devant aucune indécence ou culot, vient de faire une belle déclaration électorale : "Si le virus touche Paris, je saurais exactement quoi faire pour protéger les parisiens"...).

Il n'y a pas de problème que l'absence de solution ne finisse par résoudre...
En l'occurrence, il pourrait même en résoudre plusieurs...

Erdogan - Covid 19 : même motif- même punition.

À Mulhouse avec SOS Médecins : "C’est peut-être le coronavirus, vous en avez les symptômes" (France Inter)

Édifiant.
Un scénario à l'italienne paraît inévitable.
Macron prie pour l'arrivée rapide du printemps ?

Ma mémoire peut me jouer des tours et je n'ai ni le temps ni l'envie dalle vérifier mais il me semble qu'au début de l'épidémie en Chine, notre branquignole en chef, grand et généreux, avait fait parvenir au grand timonier quelques tonnes de matériel d'urgence. Maintenant que le danger est jugulé en Chine (mon oeil !) a-t-il demandé à son copain de nous retourner les masques qui ne servent à rien ?

Oui, 17 tonnes, dont notre stock de masques... Ce pourquoi le discours officiel insiste tant sur le caractère "optionnel" du masque FFP2, y compris pour les médecins que l'on met désormais à contribution...

Des Pieds Nickelés, vraiment. Et tout cela, pour moi, sent de plus en plus une savante élaboration de manips-gigognes et notamment la très grande manip pour remettre à plat le capitalisme financier mondialisé. Bonne journée à vous, Didier.

La Corée du Sud a montré, elle,par sa réaction très forte à un début catastrophique d'épidémie, qu'elle nous avait dépassé, et de beaucoup. Une nouvelle preuve de notre effondrement, et de notre tiers-mondisation accélérée.

Coronavirus en Alsace : L'Allemagne décide toute seule de renforcer les contrôles à la frontière (20mn)

Que dit la préfète ?
« Le virus circule et ne connaît pas les frontières »
Chacun sait qu'un virus se déplace tout seul.
Voilà. Digne d'un crétin de militant gauchistoïde, un robinet à idéologie crasse.
Les préfètes sont encore plus stupides que leurs homologues masculins, pourtant guère futés, généralement. Elles traduisent spécialement bien la déliquescence de l’État.

« Le 24 janvier – il y a une éternité -, Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, déclarait que le "risque d’importation depuis Wuhan est modéré. Il est maintenant pratiquement nul." Des scientifiques [NDLR : il faut voir la composition de l'actuel "conseil de scientifiques" que le gouvernement se targue de suivre !] lui avaient sans doute inspiré cet optimisme béat. Madame Buzyn était en responsabilité. En répondra-t-elle un jour ?

La semaine dernière, Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, déclarait que "L’Italie a pris des mesures qui n’ont pas permis d’enrayer l’épidémie", soulevant la colère de nos voisins. Cette arrogance tellement française… Sibeth Ndiaye se taira-t-elle un jour ? [NDLR : c'est chose impossible, la bêtise tonitruante de cette provocatrice africaine est intarissable]

Et ce samedi soir, le Premier ministre annonce des mesures qui ont tout l’air de nous amener à une situation à l’italienne. Mais attention, si le gouvernement prend ces mesures, c’est parce que les règles de distanciation sociales sont "imparfaitement" respectées. En clair, les Français ne sont pas assez obéissants. Les Français plus indisciplinés que les Italiens… On tient déjà un premier coupable. [NDLR Exact, et c'est le point clé pour ces "gestionnaires" qu'aucun culot n'étouffe]

Un second coupable : l’opposition, bien sûr. L’opposition qui s’est opposée au report des élections municipales. La petite musique est partie vendredi du député MoDem Jean-Louis Bourlanges, donc de la majorité : "Le Président a dû céder au chantage de l’opposition…" Peut-être. Le seul problème, c’est qu’il n’y a qu’un seul responsable : le Président de la République. C’est comme ça, c’est la Ve République. Les conseillers ne sont pas les payeurs, comme dit le vieux dicton populaire. Et en même temps qu’il annonce le passage au stade 3, Edouard Philippe confirme que le premier tour des élections municipales va se tenir.

Churchill disait "vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre". Dira-t-on que Macron a voulu éviter la "dictature" en ne reportant pas les élections municipales au prix de laisser passer le coronavirus mais que nous auront la "dictature" et le coronavirus ? Et en prime, un "foirage" total de ces élections. A l’heure où sont écrites ces lignes, on ignore quelle sera la participation de ce premier tour. On peut craindre le pire. Et quid du second tour ? S’il ne peut pas se tenir, au rythme où vont les choses, ira-t-on jusqu’à annuler le premier tour ? En faisant voter une loi dans l’urgence dans la semaine. Compliqué. En plus d’une catastrophe sanitaire, quoiqu’il en soit, un fiasco démocratique. » (Bd Voltaire)


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En effet Philippe a bien marqué hier soir qu'il ne parlait que du premier tour des municipales. Rien ne dit que le second aura bien lieu, et une abstention massive au premier tour pourrait en donner le prétexte, sinon l'explosion de l'épidémie d'ici là, laquelle progresse plus vite que je ne le pensais (grosso modo, une semaine d'avance).

Reste que les élections municipales n'ont plus guère d'intérêt (d'où la féminisation outrancière des postulant.e.s au siège de maire, comme le noterait Zemmour), car les principales décisions se prennent à d'autres niveaux désormais, et que tout a été fait par le pouvoir et la majorité pour rendre illisibles leurs résultats. Dans les conditions actuelles, cette élection aurait pu et dû être reportée sans la moindre difficulté "démocratique", si nous avions une classe politique un tout petit peu moins déplorable, tous bords confondus, et si nous n'étions pas engagés depuis un moment par la bande macroniste sur une pente dangereusement liberticide.

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Avec l'exode des bobos de métropole, tout va certainement bien se passer.



Ou la mascarade tout court ?