La gauche caviar
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- Philippe Versini
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La gauche caviar
Bernard Vaussion, chef cuisinier de l'Elysée pendant quarante ans, publie un livre d'anecdotes croustillantes...
Compte-rendu dans Le Figaro.
Le caviar à la cuillère sous Mitterrand
Le cuisinier fait un bilan très dur du passage de François Mitterrand à l'Élysée: «L'expression gauche caviar se justifie pleinement», ironise-t-il. Bernard Vaussion narre «les goûts de luxe de la cour qui entoure François Mitterrand». «Un grand pot de caviar trône souvent à côté d'un plat de saumon fumé (...) les convives sont priés de se servir sans retenue». Michel Charasse le déguste «à la cuillère». «Vous allez voir, on va leur presser le citron aux Français», lance alors le ministre du Budget de l'époque.
Le grand chef parle d'un président «capricieux». «Le pain est jugé trop mou (il vient pourtant de la meilleure boulangerie de Paris), la garniture est jugée trop fade ou manque d'originalité. Il préfère souvent envoyer son chauffeur ou un garde dans une boulangerie: ‘Même pas capables de faire des sandwichs'», lance-t-il aux cuisiniers du palais.
Lors d'un déjeuner avec Anne Lauvergeon, celle-ci s'interroge sur la provenance des pétoncles en doutant de leur fraîcheur. «Encore du congelé», critique François Mitterrand.
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2014/05/28/25006-20140528ARTFIG00222-l-ex-chef-des-cuisines-de-l-elysee-raconte-les-caprices-des-presidents.php
Compte-rendu dans Le Figaro.
Le caviar à la cuillère sous Mitterrand
Le cuisinier fait un bilan très dur du passage de François Mitterrand à l'Élysée: «L'expression gauche caviar se justifie pleinement», ironise-t-il. Bernard Vaussion narre «les goûts de luxe de la cour qui entoure François Mitterrand». «Un grand pot de caviar trône souvent à côté d'un plat de saumon fumé (...) les convives sont priés de se servir sans retenue». Michel Charasse le déguste «à la cuillère». «Vous allez voir, on va leur presser le citron aux Français», lance alors le ministre du Budget de l'époque.
Le grand chef parle d'un président «capricieux». «Le pain est jugé trop mou (il vient pourtant de la meilleure boulangerie de Paris), la garniture est jugée trop fade ou manque d'originalité. Il préfère souvent envoyer son chauffeur ou un garde dans une boulangerie: ‘Même pas capables de faire des sandwichs'», lance-t-il aux cuisiniers du palais.
Lors d'un déjeuner avec Anne Lauvergeon, celle-ci s'interroge sur la provenance des pétoncles en doutant de leur fraîcheur. «Encore du congelé», critique François Mitterrand.
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2014/05/28/25006-20140528ARTFIG00222-l-ex-chef-des-cuisines-de-l-elysee-raconte-les-caprices-des-presidents.php
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