Afficher le sujet - Rafle du Vel d'Hiv

Beaucoup d’agitation aujourd'hui chez nos politiques et dans les media au sujet de ce sinistre épisode, mais je ni vu ni entendu poser la seule question qui vaille : "cela serait-il possible aujourd'hui?" Serait-il possible à un pouvoir criminel de mobiliser ses "forces de l'ordre", policiers et gendarmes, pour les lancer en meute sur une partie de la population, désignée pour l'occasion comme coupable ou dangereuse? Et la réponse s'impose avec une évidence effrayante : Oui, bien sûr, plus que jamais même, comme l'on clairement démontré les mois qui précèdent. Oui, il se trouverait des milliers de chiens de garde bien dressés pour aller frapper aux portes, abattre leurs mains sur femmes, vieillards enfants, appréhender, amener, emprisonner des individus sans défense, pour la seule raison qu'ils en auraient reçu l'ordre et que leur métier, hein!, c'est d'obéir.
Oui, on peut l'assurer : on les a vus à l’œuvre! Exigeant les ausweis, fouillant les cabas à la recherche de denrées non nécessaires, mesurant la longueur de la chaine (1Km, de quoi vous plaignez vous?), verbalisant une aïeule qui s'adressait à son vieux penché à la fenêtre de son EHPAD; faisant faire demi-tour à un fils qui allait enterrer son père, et sortant leur hélicoptère pour pourchasser le randonneur solitaire. Oui, ils sont là, les zélés serviteurs de tous les pouvoirs, disciplinés, obéissants, simples instruments disent-ils, mais sans lesquels le Mal qui s'est abattu sur des innocents en 1942 et qui s'abattrait sur d'autres si le délire qui mène nos nations s'amplifiait, ne pourrait tout simplement pas advenir.

On ne peut, hélas, que confirmer.

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La très lourde exploitation politicienne et idéologique de cette tragédie est ignoble, qui va de la patronne des députés LFI, en dessous de tout, au Cocaïné qui en profite pour se fendre au passage d'une attaque mensongère et indigne contre le Z.

Ne parlons pas de Pap Ndiaye, qui s'est fait porter pâle pour la cérémonie en raison de ses convictions... sans doute une histoire de "concurrence victimaire". Le fin fond du caniveau. Le vernis civilisationnel n'en a plus pour longtemps, le reste faiblard d'inertie du monde humain ancien itou.