Afficher le sujet - Éloge du populisme

Coussedière reçu par le "Cercle Aristote" :



Ce n'est pas une critique, mais... notre auteur n'est pas un grand orateur — à dire le moins ! Je reste étonné par le besoin de délayer (lentement) une matière au lieu de la condenser pour l'approfondir. Le public est tout de même censé être d'un certain niveau. Cela dit, et encore une fois, j'ai beaucoup d'estime pour Coussedière, et ce qu'il dit est tout à fait important. Sinon, comme pour Combaz aujourd'hui, faut que je leur prête mon micro...

Les partis politiques "de gouvernement" ont « ...renoncé à l'articulation d'une nation et d'une république pour articuler l'individu et l'Empire ».

À voir au moins à partir de 29' environ.

A voir absolument.
Coussedière s'attarde sur la volonté générale rousseauiste en soulignant que celle-ci n'est possible (pour Rousseau) que si elle s'appuie sur des moeurs partagées, des sensibilités communes.

Vu, intéressant, mais il ne fait aucun développement sur la spécificité française pour laquelle le pessimisme est le plus important quasi au monde. Je crois que la perte de sens est lié aussi à la dernière guerre, quand les Français ont été déclarés résistants sans l'avoir été vraiment. C'était beau, et ça a pu créer un lien, pendant un petit moment. Mais on n'échappe pas à la vérité vraie, qui revient en pathologie. Au moins quand le pays a été auteur du massacre, en trouver les causes et s'en détacher permet de trouver une cohésion. Quand le pays s'est clairement battu, sa victoire le renforce. Mais quand on établit un mythe sur une base déformée, à des fins politiques, sans doute utile sur le moment, on peut supposer que le retour à la réalité finit par devenir difficile. Le doute s'insinue sur la capacité d'être un peuple. Je ne sais pas si cette hypothèse est étudiée ou évoquée quelque part dans le cadre des analyses de l'impasse où nous nous trouvons. Elle me semble vraisemblable. L'aspect "révolte générationnelle" de 68 en est à mon avis un témoignage. Nous sommes les nouveaux partisans, francs-tireurs de la guerre de classe"". Coussedière parle de mal spécifique à chaque pays mais ne s'arrête pas sur les spécificités françaises (ou autres).

Ce n'est pas une critique, mais... notre auteur n'est pas un grand orateur — à dire le moins ! Je reste étonné par le besoin de délayer (lentement) une matière au lieu de la condenser pour l'approfondir. Le public est tout de même censé être d'un certain niveau.

En général les bons essayistes ou écrivains sont de piètres orateurs mais sur la fin de la conférence il s'améliore mais il n'a plus le temps, hélas, d'approfondir ....

Je viens juste de recevoir son livre et je le dis tout de go c'est une mine d'or !

Quelle synchronicité !
Aujourd'hui dans Répliques un sujet qui fait bizarrement écho avec la conférence de Mr. Coussedière.

Heurts et malheurs de la société multiculturelle

L’extension des mouvements migratoires en Europe a eu, pour effet, d’accroître l’hétérogénéité des sociétés d’accueil et de relancer le problème de l’intégration. Faut-il d’ailleurs parler encore d’intégration ? Le mot lui-même est devenu problématique.

Substitué au terme d’assimilation jugé niveleur et même colonial, il est à son tour contesté. Les plus ardents défenseurs de la diversité lui préfèrent aujourd’hui l’expression de société inclusive.

Avec nos invités, nous verrons ce que recouvre cette querelle sémantique.Comment vivre ensemble avec nos différences culturelles, religieuses, ethniques ou sexuées ?,

Intervenants
Alain Renaut : professeur de philosophie politique et d’éthique à la Sorbonne Quel Kantien
Mathieu Bock-Côté : sociologue et chargé de cours à HEC Montréal et à l’Université de Sherbrooke. Il est aussi chroniqueur au Journal de Montréal et collaborateur au Figaro Vox.

http://www.fdesouche.com/729877-alain-finkielkraut-heurts-et-malheurs-de-la-societe-multiculturelle

Pour ma part, je viens d'acquérir "Le retour du peuple An 1" sous forme de e-book, pour pouvoir en disposer plus rapidement.

Je viens d'écouter cette émission et je suis stupéfait par les propos méprisables de ce philosophe de pacotille kantien appellé Alain Renaut.

Pendant des décennies ces progressistes pervers ont refusé d'admettre le danger d'une immigration pléthorique en avancant que ces nouveaux arrivants feront de bons petits francais et maintenant que la catastrophe est là ils nous disent que nous n'avons plus le choix car si nous voulons éviter la guerre civile il faut que nous fassions les concessions indispensables.

Je le disais il y a quelques jours le nouveau livre de Coussedière est une mine d'or. Cet essai est formidable d'une part par le travail de lecture et de recherche énorme qu'il a nécessité et d'autre part par les fulgurances inouies qu'il nous donne à lire.

Pour vous mettre en appétit il choisit, pour introduire la première partie, cette citation de Rousseau:

"Mais ne nous flattons pas de conserver notre liberté en renoncant au moeurs qui nous l'ont acquise."

Pour faire suite à la conférence donnée par Vincent Coussedière autour de son dernier livre intitulé : « Le retour du peuple, An 1», organisée par le « Cercle Aristote » que l’on peut revoir sur Youtube.

Ayant écouté cette très intéressante conférence, c’est à une relance de la principale question qu’il soulève que je voudrais contribuer, à travers cette vidéo :

Tiens, revoilà Coussedière : Terrorisme islamiste : la laïcité marche sur la tête, il faut la remettre sur ses pieds (Valeurs Actuelles)

« Face à l'islamisme, le véritable défi n'est pas de faire respecter la laïcité mais de fabriquer des Français. Ce n'est pas la laïcité qui permet l'assimilation mais l'assimilation qui permet la laïcité. »

Or, l'islam est inassimilable.
Ergo...