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« Moi, citoyen de France, je l'affirme : mon pays est le fruit d'une histoire exceptionnelle, il est une communauté de destin adossée à un héritage irremplaçable, il est un et indivisible — il doit le demeurer.

Pour persévérer dans son être, il faut sans cesse renaître à soi. Il faut, à l'opposé de la folle "table rase" permanente, à l'opposé aussi d'une restauration illusoire du passé, une véritable Reprise — comme le feu qui, couvant sous les cendres, peut reprendre et redevenir un foyer.
Il faut, de toute urgence, une Reprise Française.
Contre tout ce qui le ruine, le détruit, le désarme, le culpabilise, le foule aux pieds, l'asservit, notre pays doit renaître en renouant avec son âme, et par là avec son avenir.

La France ne supporte aucun communautarisme — elle offre la richesse d'un patrimoine infiniment varié ; son universalisme s'enracine dans une singularité — hors de cette dernière il n'est qu'une chimère dangereuse ; et le bien le plus précieux que nous ait légué nos morts est la liberté personnelle, qui est la liberté fidèle — et non l’anarchique, soumise à toutes les tyrannies, publiques ou privées.

Seul le peuple de France qui partage l'amour de ses valeurs, de son histoire, de sa culture, de son art de vivre, de son esprit, de sa langue, en un mot de sa civilisation, est légitime pour décider du sort du pays. Il doit redevenir le Souverain.

La situation désastreuse de notre pays, le péril dans lequel il se trouve, appellent à la constitution d'un rassemblement, le plus large possible, autour de ces quelques idées essentielles.

Je refuse de rester spectateur impuissant de l'anéantissement de mon pays. Aujourd'hui par l'affirmation de tout ce qui précède je rejoins les partisans du combat pour que Demeure la France. Ma résistance passera par des actes simples et quotidiens, par une reconquête personnelle autant que collective, elle implique une entraide et une coordination, une dynamique et une invention, auxquelles je déclare m'associer désormais du mieux que je le pourrai. »