Pourquoi l'école est foutue
- Didier Bourjon
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Re: Pourquoi l'école est foutue
Il ne manquait plus que cela...
Les militants vont s'en donner à cœur joie, d'autant qu'ils sont en terrain conquis.
Les militants vont s'en donner à cœur joie, d'autant qu'ils sont en terrain conquis.
- Alain Georges
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Re: Pourquoi l'école est foutue
En attendant que soient nettoyées les écuries d'Augias, une seule solution : sortir ses enfants du pourrissoir!
- Didier Bourjon
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Re: Pourquoi l'école est foutue
Du libéralisme tempéré bien compris ; il faudrait cela dit au moins deux générations pour rétablir un semblant de situation, à supposer (il faut vraiment être très, très optimiste...) que l'environnement (famille, abrutissement public, etc.) n'y contrevienne pas lourdement, a minima ; dans pareilles conditions, alors, cette solution pourrait être un bon moyen, à titre transitoire.
J'ai, dans cette veine, une meilleure idée, bien plus simple, souple, et rapide : rétablir l'IEF dans toutes ses dimensions, et ouvrir la possibilité, dans ce cadre, à une coopération entre familles pour l'organiser et l'assurer collectivement. Bien entendu, en faisant d'abord un grand ménage, en application de ces mêmes prérogatives à quoi l’État doit se limiter, tant du côté des "unschooling" et autres timbrés de la yourte que du côté des islamistes.
- Didier Bourjon
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Re: Pourquoi l'école est foutue
Rentrée scolaire : l’école au bord de la faillite (Bd Voltaire)
« Comme le révèlent les titres de presse parus ces derniers jours, l’Éducation nationale doit faire face à une importante crise de recrutement. 4.000 postes restent à pourvoir alors que les élèves reprennent le chemin de l’école dans une semaine seulement. Du jamais-vu ! Pour l’école primaire, seulement 83,1 % des postes sont actuellement pourvus, contre 94,7 % l’an dernier. De même, au collège et au lycée, seuls 83,4 % ont trouvé preneurs, contre 94,1 % en 2021. Dans le secondaire, certaines matières pâtissent plus que d’autres du manque de professeurs : l’allemand, les lettres classiques, la physique-chimie et les mathématiques. "Plus personne ne veut devenir enseignant aujourd’hui", déplore un professeur de français du Val-de-Marne. En cause, notamment, des salaires peu attractifs, une charge de travail trop lourde, des classes surchargées et aussi "des problèmes de sécurité et d’autorité dans certains établissements", nous glisse un professeur d’histoire-géographie qui veut rester anonyme. "Mais il y a un autre problème qui est moins médiatisé, ajoute ce professeur, c’est celui des remplacements non assurés." D’après la Cour des comptes, à peine 21 % des heures d’absence « de courte durée » ont été remplacés en 2018. "Quand on cumule le nombre de jours manqués à cause des professeurs absents non remplacés, c’est un autre véritable scandale", s’agace cet enseignant.
Or, cette crise de recrutement n’est pas sans conséquences sur le niveau des élèves. Alors que le vivier de candidats potentiels s’épuise, "le concours de recrutement des professeurs devient de moins en moins sélectif", constate un enseignant francilien. Ainsi, au CAPES de mathématiques, la barre d’admission était à 8/20 en 2021. Pour pallier cette pénurie, les académies, dont Versailles, Toulouse et Amiens, ont tenté le tout pour le tout en organisant des job dating d’une vingtaine de minutes. "Maintenant, on recrute le tout-venant", s’inquiète un enseignant joint par Boulevard Voltaire. Qui dit baisse du niveau des professeurs dit inévitablement baisse du niveau des élèves. Qu’on ne s’y trompe pas, derrière les apparents bons résultats au baccalauréat se cachent d'importantes lacunes des élèves français. Les scores de la France dans les différents classements internationaux, souvent en queue de peloton, n’ont donc rien d’étonnant. »
« Comme le révèlent les titres de presse parus ces derniers jours, l’Éducation nationale doit faire face à une importante crise de recrutement. 4.000 postes restent à pourvoir alors que les élèves reprennent le chemin de l’école dans une semaine seulement. Du jamais-vu ! Pour l’école primaire, seulement 83,1 % des postes sont actuellement pourvus, contre 94,7 % l’an dernier. De même, au collège et au lycée, seuls 83,4 % ont trouvé preneurs, contre 94,1 % en 2021. Dans le secondaire, certaines matières pâtissent plus que d’autres du manque de professeurs : l’allemand, les lettres classiques, la physique-chimie et les mathématiques. "Plus personne ne veut devenir enseignant aujourd’hui", déplore un professeur de français du Val-de-Marne. En cause, notamment, des salaires peu attractifs, une charge de travail trop lourde, des classes surchargées et aussi "des problèmes de sécurité et d’autorité dans certains établissements", nous glisse un professeur d’histoire-géographie qui veut rester anonyme. "Mais il y a un autre problème qui est moins médiatisé, ajoute ce professeur, c’est celui des remplacements non assurés." D’après la Cour des comptes, à peine 21 % des heures d’absence « de courte durée » ont été remplacés en 2018. "Quand on cumule le nombre de jours manqués à cause des professeurs absents non remplacés, c’est un autre véritable scandale", s’agace cet enseignant.
Or, cette crise de recrutement n’est pas sans conséquences sur le niveau des élèves. Alors que le vivier de candidats potentiels s’épuise, "le concours de recrutement des professeurs devient de moins en moins sélectif", constate un enseignant francilien. Ainsi, au CAPES de mathématiques, la barre d’admission était à 8/20 en 2021. Pour pallier cette pénurie, les académies, dont Versailles, Toulouse et Amiens, ont tenté le tout pour le tout en organisant des job dating d’une vingtaine de minutes. "Maintenant, on recrute le tout-venant", s’inquiète un enseignant joint par Boulevard Voltaire. Qui dit baisse du niveau des professeurs dit inévitablement baisse du niveau des élèves. Qu’on ne s’y trompe pas, derrière les apparents bons résultats au baccalauréat se cachent d'importantes lacunes des élèves français. Les scores de la France dans les différents classements internationaux, souvent en queue de peloton, n’ont donc rien d’étonnant. »
- Didier Bourjon
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Re: Pourquoi l'école est foutue

Pour l'instruction, c'est devant la télé ou l'ordinateur. Pour la culture : céquoi ?
- Didier Bourjon
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Re: Pourquoi l'école est foutue
Rien de nouveau ; et au point où nous en sommes...
- Didier Bourjon
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Re: Pourquoi l'école est foutue

Sinon, Pap Ndiaye vient de déclarer qu'il fallait renforcer grandement l'éducation à la sexualité, en vue de lutter contre les violences sexuelles.
- Francis Marche
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Re: Pourquoi l'école est foutue
"L'économie circulaire" est décidément le dada de l'oligarchie et de ses valets. En régime davosien, la création de richesses par l'entrepreuneuriat chez les gens du commun est exclue. Tout est inclus dans leur vision du monde sauf cela, qui est banni: l'autonomie créatrice et entrepreuneuriale, capable d'engendrer des richesses nouvelles susceptibles d'échapper aux rets de l'oligarchie. Il s'agit de figer sa domination en mettant un terme à toute invention susceptible d'engendrer des richesses de manière incontrôlable par elle, il s'agit pour cette oligarchie de faire "rentrer l'humain dans un écosystème", comme on le voit dans cette annonce. Un écosystème est clos, il ne produit aucune richesse qui lui serait extérieure et l'utopie davosienne prévoit l'homme animalisé, partie d'un écosystème, qui n'en surplombe aucun, qui s'agite dans une économie du recyclage et de la gyration. L'oligarchie se réserve le droit de surplomb. Elle se voit comme le dresseur de chevaux, qui fait cavaler les bêtes en cercle, le fouet à la main droite, la longe tendue dans la main gauche.
On comprend que le monde que prône Davos et ses penseurs soit post-capitaliste. Le capitalisme, qui libère des forces pas toujours faciles à brider, doit s'arrêter parce qu'il dérange l'ordre oligarchique fermé et tournoyant sur lui-même.
Voilà ce que PERSONNE, en France, aujourd'hui, chez les gauchos comme chez les droitards à la Alain de Benoist ne semble avoir compris. Le FEM promeut le post-capitalisme, et en cela s'oppose aux BRICS, à la Chine, et dans une certaine mesure, à un Donald Trump ou un Elon Musk.
Pardon si ce post ne fait que reprendre ce que j'ai déjà exposé dans d'autres. Le présent radote et je radote avec lui. Mon radotage est en partie de sa faute.
On comprend que le monde que prône Davos et ses penseurs soit post-capitaliste. Le capitalisme, qui libère des forces pas toujours faciles à brider, doit s'arrêter parce qu'il dérange l'ordre oligarchique fermé et tournoyant sur lui-même.
Voilà ce que PERSONNE, en France, aujourd'hui, chez les gauchos comme chez les droitards à la Alain de Benoist ne semble avoir compris. Le FEM promeut le post-capitalisme, et en cela s'oppose aux BRICS, à la Chine, et dans une certaine mesure, à un Donald Trump ou un Elon Musk.
Pardon si ce post ne fait que reprendre ce que j'ai déjà exposé dans d'autres. Le présent radote et je radote avec lui. Mon radotage est en partie de sa faute.
- Didier Bourjon
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Re: Pourquoi l'école est foutue
Extrait d’un entretien donné par Anne Coffinier :
« La nomination de Pap Ndiaye à l’Education nationale n’a pas manqué de susciter de vives inquiétudes, en avez-vous été témoin chez des parents d’élèves ?
Oui, cette nomination a suscité des craintes et ses premières annonces ne vont pas dans le bon sens. Il en va ainsi de l’annonce de la multiplication des contractuels et de la titularisation en masse de ces derniers pour le printemps 2023. Cela démontre que l’Etat ne croit plus en sa capacité à attirer par les concours des personnes de qualités et à les former efficacement au métier de professeur, et qu’il se résigne à dispenser un enseignement fortement dégradé à nos enfants.
Sur la question du wokisme de Pap Ndiaye, il faut raison garder. Un ministre obéit à son président. Il ne fera pas exception à la règle. Il y a une vie avant le gouvernement et la vie de gouvernement. Nous attendons de voir quelle sera sa politique à l’égard de l’innovation et de la liberté scolaire. C’est trop tôt pour le dire. Il y a peu de chances néanmoins que ce ministre se voit reconnaître le droit de tourner le dos à la politique d’endiguement de la liberté scolaire (écoles indépendantes comme instruction en famille) qu’a menée son prédécesseur sous la houlette du président Macron.
Avez-vous constaté une augmentation des effectifs depuis sa nomination et, si oui, peut-on parler d’un « effet Pap Ndiaye » qui expliquerait l’engouement pour les établissements privés indépendants ?
L’engouement pour les écoles indépendantes, disons les formules d’éducation alternative, est durablement installé en France comme à l’étranger. La nature de ces écoles est à l’image des évolutions de fond de la société : désir d’une meilleure qualité de vie, d’un plus grand respect de l’environnement, d’un développement précoce de l’autonomie des êtres, de l’ouverture à autre chose qu’à l’univers scolaire, désir d’implication des parents dans l’éducation scolaire …
L’essor des écoles indépendantes est une tendance lourde, légèrement entamée cette année par les effets décourageants de la loi dite « renforçant le respect des principes de la République », mais aussi par le Covid, qui a entravé la capacité de financement des établissements. Cette tendance de fond résulte d’un changement de perspective de la société sur l’école. Je ne crois pas une seule seconde au tarissement des écoles indépendantes, ni, à l’inverse, à un “boom” qui viendrait de la peur suscitée par le nouveau ministre de l’Education nationale. L’envie d’alternatives en éducation a des racines bien plus profondes et c’est très rassurant ! […]
A la veille de la rentrée, bon nombre de professeurs manquent encore à l’appel. Comment redorer le blason d’un métier qui ne fait plus rêver ?
En payant significativement mieux les enseignants et en les recentrant sur leur mission première au lieu de leur ajouter des fonctions annexes qui les épuisent. C’est la première urgence. Il convient aussi de restaurer la discipline au niveau de l’établissement pour qu’ils puissent faire leur métier dans la sérénité et le respect. A cela, doit s’associer un changement de regard collectif sur le savoir et la transmission, ce qui nécessite une révolution culturelle de grande ampleur dans laquelle l’Etat doit prendre toute sa place. Si le savoir, la recherche, la vie de l’esprit ne retrouvent pas leur place en haut de la pyramide des valeurs de notre société, alors l’enseignant restera prolétarisé comme il l’est actuellement dans les représentations collectives. Si nous ne tournons pas le dos de manière volontariste à la fascination morbide qui nous travaille actuellement pour la déconstruction, la méfiance à l’égard de la transmission et la haine de soi civilisationnelle, nous ne pourrons pas sauver les enseignants.
Il faut engager une grande réflexion sur la place du savoir dans la société, le rôle de l’enseignant au XXIe siècle, à l’heure où l’information brute tient trop souvent lieu de connaissance. Que reste-t-il de l’acte d’enseignement à l’heure d’internet ? Que voulons-nous qu’il reste ? Comment recréer une relation maître/élève qui soit créatrice et stimulante ? Et il faut, évidemment, que les enseignants soient les acteurs de cette réflexion. Pas qu’ils continuent d’être marginalisés, réifiés, instrumentalisés par le discours voire par l’action politique. Ce n’est pas dans un débat chaperonné par l’Education nationale ou des assises nationales qu’une telle réflexion pourra se déployer, mais à l’échelle des écoles, en lien avec les familles et les élites locales. Il ne sera pas facile de trouver les moyens de faire évoluer intelligemment le métier d’enseignant. Il va falloir tâtonner et essayer des voies nouvelles. Les écoles indépendantes pourront constituer à cet égard des laboratoires de service public pour inventer les modes d’apprentissage de notre temps. […] »
***
"Inventer", pour conclure ? Quelle sottise !
Renouer avec la grande tradition de la transmission en l'adaptant à la marge, en tenant mieux compte de la singularité de chaque enfant, sans doute, mais voilà tout.
Ce "tout", qui encore en est capable ?
Voyez, cher Francis, je radote de même, au point que, de guerre lasse, je bâcle presque.
Vous avez toutefois raison de dire "en partie" : c'est aussi que nous ne savons pas comment agir face à l'atroce déferlante qui nous emporte. "Nous ne pensons pas encore assez l'essence de l'agir" dixit le Dr H...
Agir est : accomplir.
« La nomination de Pap Ndiaye à l’Education nationale n’a pas manqué de susciter de vives inquiétudes, en avez-vous été témoin chez des parents d’élèves ?
Oui, cette nomination a suscité des craintes et ses premières annonces ne vont pas dans le bon sens. Il en va ainsi de l’annonce de la multiplication des contractuels et de la titularisation en masse de ces derniers pour le printemps 2023. Cela démontre que l’Etat ne croit plus en sa capacité à attirer par les concours des personnes de qualités et à les former efficacement au métier de professeur, et qu’il se résigne à dispenser un enseignement fortement dégradé à nos enfants.
Sur la question du wokisme de Pap Ndiaye, il faut raison garder. Un ministre obéit à son président. Il ne fera pas exception à la règle. Il y a une vie avant le gouvernement et la vie de gouvernement. Nous attendons de voir quelle sera sa politique à l’égard de l’innovation et de la liberté scolaire. C’est trop tôt pour le dire. Il y a peu de chances néanmoins que ce ministre se voit reconnaître le droit de tourner le dos à la politique d’endiguement de la liberté scolaire (écoles indépendantes comme instruction en famille) qu’a menée son prédécesseur sous la houlette du président Macron.
Avez-vous constaté une augmentation des effectifs depuis sa nomination et, si oui, peut-on parler d’un « effet Pap Ndiaye » qui expliquerait l’engouement pour les établissements privés indépendants ?
L’engouement pour les écoles indépendantes, disons les formules d’éducation alternative, est durablement installé en France comme à l’étranger. La nature de ces écoles est à l’image des évolutions de fond de la société : désir d’une meilleure qualité de vie, d’un plus grand respect de l’environnement, d’un développement précoce de l’autonomie des êtres, de l’ouverture à autre chose qu’à l’univers scolaire, désir d’implication des parents dans l’éducation scolaire …
L’essor des écoles indépendantes est une tendance lourde, légèrement entamée cette année par les effets décourageants de la loi dite « renforçant le respect des principes de la République », mais aussi par le Covid, qui a entravé la capacité de financement des établissements. Cette tendance de fond résulte d’un changement de perspective de la société sur l’école. Je ne crois pas une seule seconde au tarissement des écoles indépendantes, ni, à l’inverse, à un “boom” qui viendrait de la peur suscitée par le nouveau ministre de l’Education nationale. L’envie d’alternatives en éducation a des racines bien plus profondes et c’est très rassurant ! […]
A la veille de la rentrée, bon nombre de professeurs manquent encore à l’appel. Comment redorer le blason d’un métier qui ne fait plus rêver ?
En payant significativement mieux les enseignants et en les recentrant sur leur mission première au lieu de leur ajouter des fonctions annexes qui les épuisent. C’est la première urgence. Il convient aussi de restaurer la discipline au niveau de l’établissement pour qu’ils puissent faire leur métier dans la sérénité et le respect. A cela, doit s’associer un changement de regard collectif sur le savoir et la transmission, ce qui nécessite une révolution culturelle de grande ampleur dans laquelle l’Etat doit prendre toute sa place. Si le savoir, la recherche, la vie de l’esprit ne retrouvent pas leur place en haut de la pyramide des valeurs de notre société, alors l’enseignant restera prolétarisé comme il l’est actuellement dans les représentations collectives. Si nous ne tournons pas le dos de manière volontariste à la fascination morbide qui nous travaille actuellement pour la déconstruction, la méfiance à l’égard de la transmission et la haine de soi civilisationnelle, nous ne pourrons pas sauver les enseignants.
Il faut engager une grande réflexion sur la place du savoir dans la société, le rôle de l’enseignant au XXIe siècle, à l’heure où l’information brute tient trop souvent lieu de connaissance. Que reste-t-il de l’acte d’enseignement à l’heure d’internet ? Que voulons-nous qu’il reste ? Comment recréer une relation maître/élève qui soit créatrice et stimulante ? Et il faut, évidemment, que les enseignants soient les acteurs de cette réflexion. Pas qu’ils continuent d’être marginalisés, réifiés, instrumentalisés par le discours voire par l’action politique. Ce n’est pas dans un débat chaperonné par l’Education nationale ou des assises nationales qu’une telle réflexion pourra se déployer, mais à l’échelle des écoles, en lien avec les familles et les élites locales. Il ne sera pas facile de trouver les moyens de faire évoluer intelligemment le métier d’enseignant. Il va falloir tâtonner et essayer des voies nouvelles. Les écoles indépendantes pourront constituer à cet égard des laboratoires de service public pour inventer les modes d’apprentissage de notre temps. […] »
***
"Inventer", pour conclure ? Quelle sottise !
Renouer avec la grande tradition de la transmission en l'adaptant à la marge, en tenant mieux compte de la singularité de chaque enfant, sans doute, mais voilà tout.
Ce "tout", qui encore en est capable ?
Voyez, cher Francis, je radote de même, au point que, de guerre lasse, je bâcle presque.
Vous avez toutefois raison de dire "en partie" : c'est aussi que nous ne savons pas comment agir face à l'atroce déferlante qui nous emporte. "Nous ne pensons pas encore assez l'essence de l'agir" dixit le Dr H...
Agir est : accomplir.
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Re: Pourquoi l'école est foutue
800.000 élèves de 3e ont passé une évaluation d’anglais. Les résultats sont catastrophiques (par Lettre Patriote)
« Comme le rapportent notre confrères du Parisien, plus de la moitié des élèves de troisième (50,5 %) n’aurait pas le niveau nécessaire en anglais. Parmi les 800.000 élèves qui ont passé le test numérique Ev@lang au printemps dernier, 404.000 d’entre eux n’ont pas atteint le niveau requis par le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).
Cet examen, composé de questions à choix multiples, évalue la compréhension écrite et orale des collégiens, ainsi que des notions de grammaire et de vocabulaire. Mais jusque dans les plus hautes sphères de l’Éducation nationale, l’heure est loin d’être à la réjouissance. « Les résultats des tests Ev@lang effectués par les élèves de 3e sont tout à fait moyens. Et le niveau en anglais en fin de collège n’est pas satisfaisant », avait pointé du doigt le ministre Pap Ndiaye, lors de sa conférence de presse de rentrée. Encore un domaine dans lequel l’éducation « nationale » a failli. »
« Comme le rapportent notre confrères du Parisien, plus de la moitié des élèves de troisième (50,5 %) n’aurait pas le niveau nécessaire en anglais. Parmi les 800.000 élèves qui ont passé le test numérique Ev@lang au printemps dernier, 404.000 d’entre eux n’ont pas atteint le niveau requis par le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).
Cet examen, composé de questions à choix multiples, évalue la compréhension écrite et orale des collégiens, ainsi que des notions de grammaire et de vocabulaire. Mais jusque dans les plus hautes sphères de l’Éducation nationale, l’heure est loin d’être à la réjouissance. « Les résultats des tests Ev@lang effectués par les élèves de 3e sont tout à fait moyens. Et le niveau en anglais en fin de collège n’est pas satisfaisant », avait pointé du doigt le ministre Pap Ndiaye, lors de sa conférence de presse de rentrée. Encore un domaine dans lequel l’éducation « nationale » a failli. »